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“Carole Bellaïche” Jeunes filles, 1978
à la galerie Sit Down, Paris

du 10 février au 10 mars 2018



www.sitdown.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, visite de "La chambre de la Collectionneuse", le 9 février 2018.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Carole Bellaïche, Pascale, 1978. Tirage argentique réalisé par l’artiste d’après négatif original. Dimensions : 24 x 18 cm. © Carole Bellaïche, courtesy galerie SIT DOWN.
2/  Carole Bellaïche, Nathalie, 1978. Tirage argentique réalisé par l’artiste d’après négatif original. Dimensions : 18 x 24 cm. © Carole Bellaïche, courtesy galerie SIT DOWN.
3/  Carole Bellaïche, Elsa, 1978. Tirage argentique réalisé par l’artiste d’après négatif original. Dimensions : 24 x 18 cm. © Carole Bellaïche, courtesy galerie SIT DOWN.

 


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Interview de Carole Bellaïche,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 9 février 2018, durée 12'16". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

A l’occasion de la sortie du livre de Carole Bellaïche et Alain Bergala, Entre jeunes filles aux éditions Yellow Now, la galerie SIT DOWN présente les toutes premières photographies* réalisées avec un Pentax Reflex de celle qui ne savait pas encore qu’elle deviendrait la portraitiste de talent que l’on connaît aujourd’hui, imposant un style moderne et libéré des codes de la pose traditionnelle.

“On est en 1978. Carole Bellaïche a 14 ans. Elle est en seconde. Elle se lance avec ferveur dans le projet de photographier certaines filles de sa classe, un acte d'emprise sur celles qu'elle juge les plus belles. Elle les maquille, les dispose, les déguise, les met en scène dans l'espace hors du temps de la grande maison familiale. C'est un jeu étrange, à la fois léger et sérieux, mais elle n'a pas conscience de faire oeuvre de photographe. Peu après cette expérience lycéenne, elle devient “pour de vrai” photographe - elle réalise des portraits d'acteurs et d'actrices pour leurs books. Elle abandonne ses premiers films dans un placard, comme une passade d'adolescence sans lien avec son nouveau métier. Les pellicules dorment pendant des années, et s'abîment. Un jour, elle y repense et les exhume. Le temps de latence est achevé : les images ressurgies du passé sont bien celles d'une jeune fille de 14 ans qui ne savait pas qu'elle était photographe. Elles sont devenues “autres “car elles ont été, pour la plupart, rongées, partiellement effacées, mais aussi ornées, redessinées, recréées par le travail chimique et inconscient du temps. Elles sont devenues autres car Carole Bellaïche peut les voir désormais comme une expérience fondatrice pour son travail de grande photographe d'actrices“. Alain Bergala, essayiste.

Pour Alain Bergala, la rareté de ces images de jeunes filles tient à leur beauté propre, à leur tenue formelle impeccable, mais aussi au fait, unique, qu'elles ont été prises par une jeune fille de leur âge. La jeune fille a toujours été un motif de prédilection pour les peintres, les photographes, les cinéastes, mais ceux qui photographient les jeunes filles sont le plus souvent des hommes, plus avancés en âge, avec tout ce que cela entraîne de nostalgie ou de désir de leur part. Le trouble qui naît de certaines de ces photos est d'un autre ordre : c'est qu'elles ont été manigancées... entre jeunes filles.

* tirages vintage d’époque et tirages argentiques d’après négatifs originaux réalisés par l’artiste


L’exposition est visible uniquement sur rendez-vous +33 (0)1 42 78 08 07.