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“Dancing in the Street” Peter Knapp et la mode 1960-1970
Les Docks, Cité de la Mode et du Design, Paris

du 9 mars au 10 juin 2018



http://www.citemodedesign.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, visite de l'exposition, le 8 mars 2018.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Peter Knapp, Pat Cleveland et Donna Jordan, 1972. © Peter Knapp.
2/  Peter Knapp, Pour Elle, Rita Scherrer, Paris, 1969. © Peter Knapp.
3/  Peter Knapp, Pour Elle, Saintes Marie de la Mer, 1960. © Peter Knapp.

 


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Interview de Audrey Hoareau, co-commissaire de l'exposition,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 8 mars 2018, durée 10'32". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

commissaires de l’exposition : Audrey Hoareau et François Cheval (The Red Eye)



Du 9 mars au 10 juin 2018, la Cité met à l’honneur la photographie de mode à travers l’oeuvre iconique de Peter Knapp. Avec plus de 100 photographies pour la plupart inédites, l’univers graphique et expérimental de cet artiste – faiseur d’images - raconte l’affranchissement des femmes pendant deux décennies de mode placées sous les signes de l’audace et de l’émancipation.


Avant-propos

Il résonne comme une petite gifle, un claquement de doigts, Knapp ! Selon les générations, il évoque Dim Dam Dom, l’émission culte des années 1960 ou le magazine Elle, pour d’autres, il est une référence en graphisme ou un proche des Nouveaux Réalistes. Avant toutes choses, ce sont ses photographies qui ont fait l’homme.

Avec Peter Knapp, les filles s’envolent, des silhouettes aux allures futuristes nous toisent et des paires de bottes griffées trottinent dans les rues de Paris. La période est propice. Les décennies 1960 et 1970 sont pour la mode et plus largement pour les esprits, synonymes de liberté, de créativité. Le photographe n’est pas simplement le témoin de cet incroyable moment, il va contribuer à mettre en images ce nouveau monde.

Que ce soit pour les maisons de couture André Courrèges, Emanuel Ungaro, Yves Saint Laurent, Pierre Cardin, (entre autres) ou pour les magazines (Elle, Stern, Vogue…), Peter Knapp saura maîtriser les figures imposées. Les contraintes, il les accepte et accompagne tout ce que Paris propose d’innovant, parfois même d’irrespectueux.

L’exposition « Dancing in the Street, Peter Knapp et la Mode 1960-1970 » offre l’occasion de découvrir à travers une centaine d’images, pour la plupart inédites, l’un des ensembles les plus imaginatifs que la photographie de mode ait produit durant cette période.

Audrey Hoareau, co-commissaire de l’exposition


C’est aussi…

Une installation hors les murs sur le parvis de la Gare de Lyon en partenariat avec SNCF Gares & Connexions, à voir du jeudi 8 mars au samedi 28 avril 2018, accès libre.

Un livre Dancing in the street, Peter Knapp et la mode, avec les textes de Peter Knapp et François Cheval aux Éditions du Chêne.






Biographie :

« Je ne prends pas des photos, je fais des images. »

Peter Knapp est né en 1931, à Baeretschwill, en Suisse. Après avoir suivi un enseignement de peinture, il s’inscrit à l’École des Arts Décoratifs de Zurich, dans la section Arts Graphiques. C’est là qu’il découvre la photographie, puis il travaille comme décorateur dans l’atelier de Monticelli de 1948 à 1950.

En 1951, il s’installe à Paris et dessine à l’École des Beaux-Arts, puis à l’Académie Julian. Il travaille comme graphiste en 1953 pour Paul Marquet. L’année suivante et pendant deux ans, il assure la direction artistique du Nouveau Femina. Parallèlement, il travaille pour les Galeries Lafayette jusqu’en 1959, année où il sera engagé par le journal Elle pour en prendre la direction artistique jusqu’en 1966, puis de 1974 à 1978. C’est dans ce contexte qu’il fait ses premières photos de mode.

De 1965 à 1968, il réalise une quarantaine de films documentaires dans le cadre de l’émission Dim Dam Dom qui a témoigné de la culture de son temps, et travaille en tant que photographe pour la presse : Vogue, Stern, Elle, Sunday Times (reportages, portraits, mode). En 1974, il présente une première exposition personnelle importante à Bâle et depuis cette date, ne cesse de montrer régulièrement son travail.

En 2002, il réalise trois films sur l’histoire de la photographie pour TV5 et en 2006, un film documentaire de 52 minutes Van Gogh, les derniers jours à Anvers.

Peter Knapp est membre des Rencontres de Lure, de l’A.G.I. (Alliance Graphique Internationale) et maître de conférences à Sciences-Po.

Il est représenté par les galeries Littmann à Bâle, Baudoin Lebon à Paris et Birgit Filzmaier à Zurich.