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“Laura Huertas Millán” the spring song. le chant du printemps
à la maison des arts, centre d’art contemporain de Malakoff

du 5 avril au 27 mai 2018



maisondesarts.malakoff.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, visite de l'exposition avec Laura Huertas Millán, le 5 avril 2018.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Laura Huertas Millán, La Libertad, film HD, 30 mins, 2017. ©Laura Huertas Millán.
2/  Laura Huertas Millán, Le Labyrinthe, 16mm, HD et found footage, 23 mins, 2018. © Laura Huertas Millán.
3/  Laura Huertas Millán, jeny303, 16 mm numérisé 2K, 6 mins, 2018. ©Laura Huertas Millán.

 


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Interview de Laura Huertas Millán,
par Anne-Frédérique Fer, à Malakoff, le 5 avril 2018, durée 22'13". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Du 5 avril au 27 mai 2018, la maison des arts, centre d’art contemporain de malakoff, met à l’honneur Laura Huertas Millán, artiste franco-colombienne, lauréate du prix du conseil départemental des Hauts-de-Seine, 62e salon de Montrouge 2017 et du Grand Prix de la Biennale Jeune Création 2017. Cinéaste, artiste et chercheuse, Laura Huertas Millán s’intéresse aux sources et représentations de l’Histoire altérée par l’empreinte coloniale.

Issus d’enquêtes de terrain et de recherches documentaires, ses films « mettent en contact » des images et récits d’identités différentes (politiques, historiques ou personnels), libérant ainsi la lecture codée que l’on pourrait en avoir.

Intitulée the spring song. le chant du printemps, cette exposition propose un parcours pensé autour de quatre oeuvre filmiques sélectionnées par l’artiste – La libertad; Le labyrinthe; jeny303 et Speech - au sein desquelles fiction et réalité s’entremêlent.

« Le motif du printemps se répand à travers les idéologies politiques de tous bords, à travers l’Histoire et à travers différentes cultures. Son lourd symbolisme cyclique en est certainement la cause. Mais aussi car l’impermanence est un motif privilégié de la poésie, et que ses effigies nous touchent particulièrement. La saison de la fleuraison est ici invoquée dans ses puissances mythiques, à travers différents films où la possibilité de la métamorphose est omniprésente. »

Un chant qui s’étire sur les deux étages de la maison des arts, et se découvre dans des modules enfoncés dans l’obscurité, conçus pour chaque film. La nuit permet ainsi de voir à l’écran les motifs qui habitent les pièces de Laura Huertas Millán.

Ces motifs font « écho au printemps allégorique : des ruines au bord de la disparition ou de la transformation, des labyrinthes spatio-temporels, des personnages en quête du / mus par le désir, des natures fécondes et résistantes aux identités multiples… » explique l’artiste. Un entrelacs d’images qui crée des associations de motifs : « the spring song. le chant du printemps construit à travers la cohabitation de plusieurs films un palimpseste de récits, d’images et de lieux, pour mieux narrer l’enchevêtrement des temps et la complexité des réalités » (...) « La logique des espaces emboîtés de la scénographie fait ainsi écho aux montages des films eux-mêmes, faits de mises en abyme et d’assemblages de formats, de sources et de technologies diverses ».