contact rubrique Agenda Culturel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

“Le Palais de Tokyo” invitation arlésienne
à la Chapelle de la Madeleine & à la Galerie Arena - ENSP, Les Rencontres de la photographie, Arles

du 2 juillet au 26 août 2018



www.rencontres-arles.com

www.palaisdetokyo.com

 

© Anne-Frédérique Fer, visite de l'exposition, le 3 juillet 2018.

2465_Palais-de-Tokyo2465_Palais-de-Tokyo2465_Palais-de-Tokyo
Légendes de gauche à droite :
1/  Julien Creuzet, Croquis préparatoire pour le projet Maïs chaud Marlboro.
2/  Pia Rondé & Fabien Saleil, Androgyne, 2017. Avec l’aimable autorisation des artistes et de la Galerie Escougnou-Cetraro.
3/  Julien Creuzet, Croquis préparatoire pour le projet Maïs chaud Marlboro.

 


2465_Palais-de-Tokyo audio
Interview de Daria de Beauvais, curatrice au palais de Tokyo et commissaire des 2 expositions,
par Anne-Frédérique Fer, à Arles, le 3 juillet 2018, durée 7'24". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Commissaire des 2 expositions : Daria de Beauvais.



Depuis 2013, le Palais de Tokyo conduit un programme hors-les-murs, avec des projets dédiés à la création émergente en parallèle de temps forts internationaux du monde de l’art. Dans ce contexte, le Palais de Tokyo est heureux d’inviter le duo d’artistes Pia Rondé & Fabien Saleil ainsi que Julien Creuzet qui a réalisé sa première œuvre en réalité virtuelle, présenté dans le cadre du VR Arles Festival.





Pia Rondé & Fabien Saleil
Topophilie des cendres
à la Chapele de la Madeleine

Le Palais de Tokyo est heureux d’inviter le duo d’artistes Pia Rondé & Fabien Saleil pour une exposition inédite, présentée dans une ancienne chapelle du douzième siècle.

Inspirée par la figure d’Empédocle disparu au bord de l’Etna, l’exposition « Topophilie des cendres » met en scène différentes formes du feu, évoquant tant la purification que l’anéantissement ou les instincts de vie et de mort tels qu’évoqués par Gaston Bachelard dans sa Psychanalyse du feu. Pia Rondé & Fabien Saleil continuent à cette occasion leur travail d’extension du domaine photographique, au croisement de techniques telles que dessin, gravure, sculpture et installation.

Leur projet à la Chapelle de la Madeleine, à aborder tant physiquement que mentalement, se traverse tel l’environnement intuitif d’une narration à venir. La spatialisation et la fragmentation des images – forêts calcinées, lave en fusion ou paysages minéraux – donne naissance à un « paysage hurlant » selon les mots des artistes. Travail à la chambre noire, verre soufflé à la main ou dessin au plomb se combinent, mêlant brûlure des images et incandescence de la matière.

L’apparition – et la disparition – des images est au cœur du processus de création de Pia Rondé & Fabien Saleil. Leur travail s’appuie sur l’observation de la nature, sa confrontation aux occupations humaines culturelles, voir cultuelles. Les artistes opèrent des extractions symboliques du vivant, des moulages du réel, afin de les associer à une rigueur constructive et mathématique.

Cela caractérise non seulement leurs assemblages photographiques, mais aussi leurs dessins ou installations, là où le minéral, le végétal et l’animal coexistent au sein d’un paysage où les découpes géométriques et architecturales sont chargées d’une puissance organique.





Julien Creuzet
Maïs Chaud Marlboro
à la galerie Arena de L’ENSP

À l’occasion des Rencontres d’Arles, le Palais de Tokyo invite Julien Creuzet dans le cadre du VR Arles Festival en partenariat avec Fisheye.

Julien Creuzet explore différents héritages culturels, associant le plus souvent poésie, chant, photographie, film et installation. Il combine ces médiums comme des langues qui s’enrichissent mutuellement ; leur (mé)tissage fait advenir des espaces, des coïncidences, des jeux précis et lâches à la fois qui laissent libre cours à l’imaginaire. Les îles que forment l’archipel antillais et leur histoire marquée par les colonisations occidentales ont fortement influencé la pensée d’Édouard Glissant, qui elle-même inspire l’attitude créatrice de l’artiste. Comme ces écrits, l’oeuvre de Julien Creuzet induit que ni l’identité de l’individu ni l’identité collective ne sont figées. L’échange se fait avec l’autre sans reniement de soi.

Maïs Chaud Marlboro est la première réalisation de l’artiste en réalité virtuelle. Il s’intéresse à cette occasion à la culture et à la circulation du maïs. Enfanté par les dieux mésoaméricains, cultivé depuis dix mille ans au Mexique, il est importé en Europe au seizième siècle et se vend aujourd’hui grillé sur les marchés précaires de Barbès à Paris. Un chant constitue la voix ambiante de l’exposition tandis qu’images de paysages et monuments mexicains, objets précolombiens et vues de champs de maïs européens se combinent.


Pour le programme 2018 de la 3e édition du VR Arles Festival au Couvent Saint-Césaire du 2 juillet - 26 août {www.vrarlesfestival.com}