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“Angelika Markul” Tierra Del Fuego
au musée de la Chasse et de la Nature, Paris

du 4 septembre au 2 décembre 2018



www.chassenature.org

 

© Anne-Frédérique Fer, vernissage presse, le 3 septembre 2018.

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1/ 2/ 3/  Angelika Markul, Tierra del Fuego, 2018.

 


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Interview de Angelika Markul,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 3 septembre 2018, durée 12'39". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

commissariat :
Lauranne Germond, directrice de l’association COAL
Claude d’Anthenaise, conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée de la Chasse et de la Nature




A l’occasion de son dixième anniversaire, COAL présente au Musée de la Chasse et la Nature l’exposition Tierra Del Fuego de Angelika Markul, projet et artiste lauréat du Prix COAL 2016, ainsi qu’un cycle autour des imaginaires du changement climatique et de la fonte des glaces.

Tierra Del Fuego est un projet artistique polymorphe, composé d’un ensemble d’oeuvres plastiques qui porte sur la disparition d’un paysage de glaciers. Il est inspiré de l’archipel du même nom qui se situe en Patagonie, aux confluences de l’Argentine et du Chili, à l’extrême sud du continent américain. Le paysage exceptionnel et caractéristique de cette région du monde disparaît progressivement sous l’effet du changement climatique, au même titre que la civilisation amérindienne qui vécut sur ces terres pendant 12 000 ans, avant d’y être décimée par les Européens. En lien avec son film La Mémoire des glaciers qui montre l’accélération du processus de la fonte, Angelika Markul révèle les souvenirs enfouis dans les glaces et convoque une série de phénomènes et d’influences qui, ensemble, composent une symphonie de fin du monde : des objets en bronze évoquant les traditions perdues des yagans, ces pêcheurs nomades de Terre de Feu, une sculpture de la dépouille d’un mylodon, cet animal préhistorique endémique désormais disparu ou encore les reliefs cartographiques de cette terre aux chemins oubliés. L’artiste a conçu cette oeuvre en écho au poème La Iluvia lenta (« pluie lente ») de la poètesse chilienne Gabriela Mistral, qui appelle à une nécessaire reconnexion avec la terre-mère.

Angelika Markul poursuit ici les obsessions qui sont au centre de son travail, tels que le passage du temps et la fuite des traces mémorielles et matérielles. Sa pratique artistique est née d’une utopie, celle d’une archéologie totale, d’un archivage sans faille des traces de vies, qu’elles soient humaines, animales ou végétales.






Cycle de nocturnes autour des imaginaires du changement climatique et de la fonte des glaces :

3 octobre 19:30 - TRILOGIE : LA MÉMOIRE DES GLACIERS - MIR – BEPICOLOMBO
Projections et rencontre avec Angelika Markul et Eric Lorigny du CNES

24 octobre 16:30 - DIXIÈME ANNIVERSAIRE DE L’ASSOCIATION COAL
Rencontre avec des personnalités de la culture animée par Olivier Lerude, ministère de la Culture, cérémonie du remise de Prix COAL Art et Environnement 2018, action des artistes Lucy+Jorge Orta

28 novembre 19:30 - HISTOIRES DE GLACE
Performances de Anais Tondeur, Stéfane Perraud et Aram Kebabdjian, et Anna-Katharina Scheidegger