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“Alexandra Bachzetsis” An Ideal for Living
au Centre culturel Suisse, Paris

du 8 septembre au 9 décembre 2018



www.ccsparis.com

 

© Anne-Frédérique Fer, présentation presse, le 7 septembre 2018.

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1/ 2/ 3/  Alexandra Bachzetsis, An Ideal for Living, 2018. © Blommers & Schumm.

 


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Interview de Olivier Kaeser, directeur du Centre culturel Suisse et commissaire de l’exposition,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 7 septembre 2018, durée 17'08". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

commissariat : Olivier Kaeser, codirecteur du Centre culturel suisse



Le travail d’Alexandra Bachzetsis se situe aux confins de la danse, de la performance, des arts visuels et du théâtre. Il met en jeu et en scène le corps, considéré comme appareil artistique et critique. Comment distingue-t-on ce qui est vrai de ce qui ne l’est pas ? Et dans quelle mesure la vie quotidienne est-elle une performance ? À l’ère de la production et de la diffusion massive d’images et de l‘obsession insatiable pour la préservation de la jeunesse des corps, il est presque impossible de distinguer apparence et existence. Alexandra Bachzetsis se penche avec une ironie subtile sur les mécanismes de construction de l’authenticité, et cherche ses manifestations dans la vie de tous les jours et la pop culture. L’exposition imaginée pour le CCS, est composée de structures scéniques, de matériel de gymnastique et d’équipements de sécurité qui à la fois protègent et mettent en danger. Une triple vidéo montre deux adolescents explorant des postures corporelles.

An Ideal for Living fait partie d’une recherche qui comporte aussi une pièce chorégraphique, Escape Act, dont une version pour le CCS est présentée durant le vernissage, avec Alexandra Bachzetsis, Sotiris Vasiliou et Owen Ridley-DeMonick. Sa chorégraphie cite des performances de Voguing, des tutos YouTube de « pose » et de « vraisemblance », et le Ballet triadique d‘Oskar Schlemmer, oeuvre majeure du Bauhaus. Bachzetsis imagine des lois de la perception à la fois magiques et scientifiques. Elle s’empare de la fantaisie comme d‘un horizon chorégraphique, comme une vérité possible entre les canons établis et le langage corporel de la culture populaire, entre l‘improvisation et la norme, entre la différence et la répétition.

Une publication, conçue avec la graphiste Julia Born et comprenant notamment un texte de Paul B. Preciado, sert de mode d’emploi à l’exposition.