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“Collections privées” Un voyage des impressionnistes aux fauves
au musée Marmottan Monet, Paris

du 13 septembre 2018 au 10 février 2019



www.marmottan.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, présentation presse, le 12 septembre 2018.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Vincent van Gogh, Les Lauriers roses. Le jardin à l’hôpital à Saint-Rémy, mai-juin 1889. Aquarelle et crayon sur papier, 61 x 47 cm. Mexico, Collection Pérez Simón. © Arturo Piera.
2/  Émile Bernard, Printemps ou Madeleine au Bois d’Amour, 1892. Huile sur toile, 74 x 100,2 cm. Collection Isabelle et Scott Black, en dépôt au Portland Museum of Art, Maine. © Trustees of the Portland Museum of Art, Maine.
3/  Henri de Toulouse-Lautrec, La Blanchisseuse, 1886-1887. Huile sur toile, 93 x 75 cm. Onyx Art Collection. © SGS Art Services – www.sgs.com/en/arts-and-culture/

 


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Interview de Marianne Mathieu et Claire Durand-Ruel, commissaires de l'exposition,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 12 septembre 2018, durée 18'41". © FranceFineArt.
(à gauche, Claire Durand-Ruel ; à droite, Marianne Mathieu)

 


extrait du communiqué de presse :

 

commissariat :
Marianne Mathieu, historienne de l’art, adjointe au directeur, chargée des collections et de la communication du musée Marmottan Monet
Claire Durand-Ruel Snollaerts, historienne de l’art, spécialiste et expert de Camille Pissarro, co-auteur du catalogue critique des peintures de l’artiste




Le musée Marmottan Monet présente, du 13 septembre 2018 au 10 février 2019, l’exposition « Collections privées : un voyage des impressionnistes aux fauves ». Soixante-deux peintures, dessins et sculptures conservés en mains privées (Europe, Etats-Unis, Amérique latine) et dont une importante partie n’a jamais ou rarement été vue à Paris, composent un itinéraire pictural, de Monet à Matisse.

Ce n’est pas un hasard si une telle manifestation a pour écrin l’hôtel particulier de la rue Louis Boilly dans le seizième arrondissement de Paris. Rappelons-le, le musée Marmottan Monet est avant tout un musée de collectionneurs c’est-à-dire une institution dont l’intégralité des collections permanentes – y compris le premier fonds mondial d’oeuvres de Claude Monet – est issu de donations privées. Ainsi, sa vocation scientifique est d’apporter un éclairage sur le rôle des amateurs dans la vie des arts, son devoir est de leur rendre hommage. C’est dans ce cadre que s’inscrit « Collections privées : un voyage des impressionnistes aux fauves ». Conçue comme une suite aux « Impressionnistes en privé » présentée en 2014 pour le 80ème anniversaire du musée, l’exposition présente non seulement des chefs-d’oeuvre de l’impressionnisme mais aussi des pièces majeures ou inédites issues des principaux courants picturaux qui ont marqué la vie des arts en France jusqu’au début du XXe siècle.

Dix-neuf Monet, Renoir, Pissarro, Degas et Caillebotte inaugurent le parcours. Paysages de Bordighera, Belle-Ile, Rouen, Varengeville, bouquets de chrysanthèmes et autre nature morte, élégants portraits féminins et scènes de genre figurent dans cette section qui s’organise autour du spectaculaire Pont de l’Europe de Gustave Caillebotte, le dernier chef-d’oeuvre monumental de l’artiste en mains privées. Le néo-impressionnisme est représenté par de rares Seurat, Signac, Rysselberghe mais aussi Van Gogh.

Gauguin arrive ensuite avec l’école de Pont Aven remarquablement mise en avant à travers des pièces majeures d’Emile Bernard dont Le Printemps et Les lutteurs sont présentés pour la première fois à Paris. La figure singulière de Toulouse-Lautrec n’est pas oubliée avec trois importants tableaux. Dans le registre de la sculpture, Camille Claudel a la part belle avec quatre numéros dont un plâtre inédit de La petite châtelaine. Citons également un marbre de Rodin : Tête de Saint Jean Baptiste et Tête d’Apollon de Bourdelle en bronze doré. Suivent les nabis : Bonnard, Vuillard et enfin Odilon Redon dont Le Quadrige, le char d’Apollon constitue une pièce marquante de l’exposition. Le parcours se poursuit avec Matisse dont l’une de oeuvres, le précoce Côte sauvage, Belle-Ile-en-mer, n’est pas sans rappeler les Pyramides de Port Coton, effet de soleil de Monet présenté en début de parcours. Des oeuvres fauves de Derain, Vlaminck, Dufy et Van Dongen clôturent l’exposition conçue comme une promenade à travers le temps et une ode à la couleur. Un parcours flamboyant.