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“Ex-east” Histoires passées et récentes des avant-gardes roumaines
à l’Espace Niemeyer - Fondation Art Encounter Timişoara, Paris

du 5 février au 16 mars 2019



espace-niemeyer.fr/index.php/2018/12/11/ex-east-histoires-passees-et-recentes-des-avant-gardes-roumaines

www.artencounters.ro

 

© Anne-Frédérique Fer, présentation presse, le 5 février 2019.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Ion Grigorescu, Birth of Romanian language, 1974. Courtesy Pomeranz Collection.
2/  Decebal Scriba, Action II. Courtesy of Ovidiu Sandor Collection. ©Yap Studio.
3/  Ciprian MureŞan, The End of the Five-Year Plan, 2004. Courtesy of the artist and Plan B, Berlin & Cluj.

 


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Interview de Ami Barak, commissaire de l'exposition,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 5 février 2019, durée 16'42". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

commissariat : Ami Barak, curateur indépendant



La Fondation Art Encounters Timişoara présente « Ex-East », une exposition d’art moderne et contemporain, dans le cadre de la Saison Culturelle France-Roumanie, sous le commissariat d’Ami Barak.

Du 5 février au 16 mars 2019, elle investira le hall d’entrée du siège du Parti Communiste Français, bâtiment d’exception conçu par le célèbre architecte moderne brésilien, Oscar Niemeyer.

Les principaux protagonistes de l’art moderne côtoieront les acteurs de la scène contemporaine afin de mettre en avant l’apport essentiel fourni par les artistes roumains au 20è siècle et la contribution indéniable des nouvelles générations et leur adéquation au temps présent.

De Constantin Brâncuşi à Geta Brătescu, de Tristan Tzara à Adrian Ghenie et de Victor Brauner à Ana Lupaş, une série d’oeuvres emblématiques seront mises en scène dans ce cadre hautement symbolique.



« En art, il n’y a pas d’étrangers » Constantin BrâncuŞi, 1922

La modernité et ses avant-gardes induisent une volonté d’annihilation des frontières et références nationales. Mais quelles sont les lignes de cet horizon culturel ? Quelles sont les histoires parallèles de la modernité et des avant-gardes roumaines ?

Une « petite nation », aux confins du Levant, la Roumanie est parvenue, au début du 20è siècle, à faire naître des personnalités incontestables et incontestées : Constantin Brâncuşi et son écho fondamental à la pensée qui a structuré tout l’art du 20è siècle, ou Tristan Tzara, co-fondateur et icône du mouvement Dada.

Les peintres Marcel Iancu, Victor Brauner et Jacques Hérold s’inscrivent légitimement dans cette épopée éclatante. De même que Isidore Isou dont l’inventivité et l’originalité poétiques ne cessent de nous épater. L’irruption subite de l’avant-garde roumaine sur la scène internationale est à réinterpréter à la lecture d’une histoire culturelle riche et foisonnante, qui, dès ses débuts, n’a jamais cessé d’intégrer l’art occidental et de le transformer par des apports remarquables.

La période de l’après-guerre et le règne du communisme, avec son lot de réactions et de rigidité idéologiques a néanmoins fait exister des attitudes avant-gardistes spécifiques, à rebours des utopies et des idéologies occidentales mais tout aussi complexes et radicales sur le plan du vocabulaire formel et conceptuel. Après la chute du mur, des questionnements contemporains se sont développés à l’aune d’une nouvelle ère, pour dépasser les limites rencontrées sous la gouvernance de la dictature politique et culturelle.