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“Tissage Tressage… quand la sculpture défile à Paris !” article 2631
à l’Espace Monte-Cristo, Fondation Villa Datris, Paris

du 15 février au 29 juin 2019



www.fondationvilladatris.com

 

© Anne-Frédérique Fer, présentation presse, le 14 février 2019.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Sheila Hicks, TBT. Collection Villa Datris. Photo Franck Couvreur.
2/  Meschac Gaba, Fela Kuti, 2010-2011. Collection Fondation Villa Datris. Photo Marc Domage.
3/  Marinette Cueco, Tondo. Collection Villa Datris. Photo Franck Couvreur.

 


2631_Tissage audio
Interview de Jules Fourtine et Pauline Ruiz, commissaires de l'exposition,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 14 février 2019, durée 11'32". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Présidente de la Fondation Villa Datris : Danièle Kapel-Marcovici Scénographie : Jules Fourtine et Pauline Ruiz, Administrateur et coordinatrice



“Il essayait de rassembler les fils écarlates de sa vie et d’en tisser un motif, de trouver son chemin dans le labyrinthe excitant de la passion où il errait.” Oscar Wilde, Le Portrait de Dorian Gray.

Suite au succès de l’exposition Tissage Tressage… quand la sculpture défile à l’Isle-sur-la-Sorgue en 2018 qui a réuni plus de 43 000 visiteurs, la Fondation Villa Datris propose de dérouler le fil de l’histoire du tissage dans l’art contemporain à travers une sélection d’une quarantaine d’oeuvres présentée dans son lieu parisien, l’Espace Monte-Cristo. Ce fil déroulé dans tous les corridors de la Villa poursuivra donc son chemin jusqu’à Paris pour entrelacer les œuvres d’artistes français et internationaux, des années 60 à nos jours, et faire découvrir les nouvelles oeuvres entrées dans la Collection.

La deuxième partie du XXe siècle a été le théâtre de l’émancipation de l’art textile qui entraîna la remise en cause de ses codes traditionnels. En devenant sculpture, le tissage et le tressage tendent à exprimer une autre vérité à la fois singulière et universelle, tout en s’entremêlant à de grands courants de pensée comme le structuralisme ou le féminisme. Les artistes contemporains bousculent nos repères par le détournement du motif, de l’échelle ou du matériau. Ils s’affranchissent des deux vocations premières, utile et décorative, attribués au textile et retrouvent l’essence symbolique du fil, du noeud, du lien.

Cette exposition réunit une vingtaine d’artistes, talents émergents ou reconnus, tels que Caroline Achaintre, Pierre Daquin, Sonia Delaunay, Sheila Hicks, Chiharu Shiota, Meschac Gaba, Annette Messager, Amélie Giacomini & Laura Sellies, Laure Prouvost qui représentera la France lors de la prochaine Biennale de Venise en 2019... Parmi les artistes présentés, c’est à Marinette Cueco qu’a été confié une partie de l’espace d’exposition. Telle une araignée, elle entrelace, capture et met en pelote. Mêlant rigueur scientifique et patience de cueilleuse, elle travaille la vulgaire « herbaille » qui se métamorphose sous ses mains expertes en une oeuvre gracieuse et puissante dégageant une poésie communicative.