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“Art Paris Art Fair 2019” 21e édition
au Grand Palais, Paris

du 4 au 7 avril 2019



www.artparis.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, journée professionnelle, le 3 avril 2019.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Martine Aballéa, Chambre n°6, 2018. Présentée par Dilecta. © Martine Aballéa. [Les artistes femmes à l’honneur : une scène française d’un autre genre] [Étoiles du Sud : une exploration de l’art de l’Amérique latine].
2/  Malala Andrialavidrazana, Figures 1856, Geological Structure, 2018. Présentée par Caroline Smulders. © Malala Andrialavidrazana. [Les artistes femmes à l’honneur : une scène française d’un autre genre].
3/  Esther Ferrer, Mains féministes #01, série Le livre des mains, 1977. Présentée par Galerie Lara Vincy. © Esther Ferrer. [Les artistes femmes à l’honneur : une scène française d’un autre genre].

 


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Interview de Guillaume Piens, commissaire général de Art Paris Art Fair,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 22 février 2019, durée 24'37". © FranceFineArt.


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Interview de Hanna Alkema, responsable des programmes scientifiques d'Aware,
pour le commissariat du programme Une scène française d’un autre genre,

par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 1er mars 2019, durée 17'17". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Équipe Art Paris Art Fair :
Direction générale : Julien & Valentine Lecêtre
Commissaire général : Guillaume Piens

Une scène française d’un autre genre, les artistes femmes à l’honneur
Commissariat : association AWARE : Archives of Women Artists, Research and Exhibition

Étoiles du Sud : une exploration de l’art de l’Amérique latine.
Commissariat : Valentina Locatelli, commissaire d’expositions indépendante, basée en Suisse.




Art Paris 2019 : une 21ème édition placée sous le signe des femmes et de l’Amérique latine.



# Le rendez-vous incontournable du printemps à Paris
Privilégiant une approche thématique et ouverte à tous les médiums artistiques, la 21ème édition réunit 150 galeries d’art moderne et contemporain du 4 au 7 avril 2019 sous la coupole majestueuse du Grand Palais.



# Une identité bien particulière
Art Paris cultive sa différence, celle d’être une foire internationale tournée vers la découverte qui met l’accent sur les scènes européennes de l’après-guerre à nos jours tout en explorant les nouveaux horizons de la création internationale qu’ils viennent d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient ou d’Amérique latine.



# Une montée en puissance
Avec 150 galeries (versus 143 en 2018), 44 % de nouvelles participations, 20 pays représentés (dont pour la première fois l’Argentine, le Cameroun, la Bulgarie et le Pérou), la sélection 2019 témoigne d’une montée en gamme avec l’arrivée de galeries internationales comme Filomena Saores (Lisbonne), La Patinoire Royale – Galerie Valérie Bach (Bruxelles) mais aussi parisiennes comme Art : Concept, Ceysson & Bénétière, Jérôme Poggi, Praz-Delavallade…



# Les artistes femmes à l’honneur : une scène française d’un autre genre
Sous le commissariat de l’association AWARE : Archives of Women Artists, Research and Exhibitions, 25 projets d’artistes femmes ont été choisis parmi les propositions des galeries participantes. Cette sélection porte un regard subjectif et critique sur la création féminine en France de l’après-guerre à nos jours, déclinée en quatre temps thématiques : abstraction, avant-garde féministe, image et théâtralité. AWARE a été également invité à écrire un texte sur chaque artiste replaçant leur travail dans l’histoire de l’art.
Cofondé en 2014 par Camille Morineau, historienne de l’art spécialiste des artistes femmes et directrice des Expositions et Collections à la Monnaie de Paris, AWARE : Archives of Women Artists, Research and Exhibitions a pour objet la création, l’indexation et la diffusion de l’information sur les artistes femmes du XXe siècle. www.awarewomenartists.com


Extrait - Une scène française d’un autre genre - Editorial de AWARE


[…]
Si le périmètre d’action d’AWARE s’étend au-delà des frontières françaises, le focus dans la proposition formulée pour Art Paris est resserré sur une scène hexagonale qui, faut-il encore le rappeler, a largement omis ses représentantes à l’occasion des grands événements institutionnels qui tentèrent d’en établir la cartographie. Le cheminement au travers des oeuvres de ces artistes depuis l’après-guerre progresse en quatre temps thématiques : abstraction, avant-garde féministe, image et théâtralité.

Quelques figures féminines sont aujourd’hui bien identifiées pour avoir accompagné les débuts de l’abstraction, telles Hilma Af Klint, Sonia Delaunay ou Sophie Taeuber. Elles étaient autrement plus nombreuses à avoir expérimenté le langage abstrait et ce, au cours de plusieurs générations. Si « […] l’abstraction des années 1920-1940 se construit dans la rhétorique d’un art universel, qui dissout les genres », la misogynie est latente et la théorie moderniste, notamment celle développée autour de l’abstraction gestuelle américaine, a ensuite forgé une figure archétypale virile et masculine du peintre abstrait. Pourtant, une autre lecture peut être faite de cette évolution des formes : on peut y voir, à la suite de l’artiste féministe Harmony Hammond8, une réitération des motifs des créations vernaculaires souvent réalisées par des femmes au cours des siècles. L’abstraction est un territoire théorique et visuel où la présence et l’importance des femmes restent encore à être réévaluées. Le parcours propose une traversée de quelques-unes de ces figures féminines qui ont pensé l’abstraction en deux dimensions comme en trois, des pionnières à celles qui poursuivent leurs recherches, tenantes d’une abstraction géométrique, lyrique ou plus hybride.

Une deuxième séquence chrono-thématique invite à s’arrêter sur certaines protagonistes d’une « avant-garde féministe », révélant l’impact des mouvements de libération des femmes des années 1970 sur la création. Cette histoire est aujourd’hui mieux connue en France grâce notamment au travail d’enquête et de restitution mené par Fabienne Dumont.

Un troisième temps rassemble des artistes s’inscrivant dans une génération qui prend acte à partir du courant des années 1980 d’un nouveau régime de l’image, omniprésente, dans la « société du spectacle » et oeuvrent à sa dé/reconstruction.

Un dernier ensemble d’artistes, ayant émergé dans les années 2000, converge par ses affinités avec le théâtre, empruntant autant à son histoire et à ses figures emblématiques, qu’à ses structures et ses ressorts scéniques, mettant ainsi en tension le rôle du public et brouillant les frontières entre l’art et la vie.

Ces quatre thématiques montrent à elles seules que la scène féminine française n’est pas une particularité, mais une entrée vers un « ailleurs » qui reste souvent à découvrir : la vaste histoire d’un autre genre. Dans ce récit des artistes femmes du XXe siècle proposé dans le cadre d’Art Paris, l’engagement politique a été à l’égal de la radicalité formelle, la maîtrise de tous les médiums s’est faite sans oublier les nouvelles technologies, dans une remarquable transversalité.


Liste des artistes femmes choisies par AWARE : Martine Aballéa (Dilecta) • Malala Andrialavidrazana* (Caroline Smulders) • Valérie Belin (Nathalie Obadia) • Anna Eva Bergman (Jérôme Poggi) • Karina Bisch* (Thomas Bernard – Cortex Athletico) • Bernadette Bour (Françoise Livinec) • Ulla von Brandenburg* (Art : Concept) • Marcelle Cahn (Lahumière) • Béatrice Casadesus* (Dutko) • Geneviève Claisse (A&R Fleury, Wagner) • Marinette Cueco* (Univer/Colette Cola) • Esther Ferrer (Lara Vincy) • Monique Frydman (Bogéna) • Shirley Jaffe (Nathalie Obadia) • Oda Jaune (Templon) • Vera Molnar* (Oniris) • Aurélie Nemours (Lahumière) • Marie Orensanz (School Gallery/Olivier Castaing) • ORLAN (Ceysson & Bénétière) • Vera Pagava (Chauvy) • Marta Pan (Chauvy) • Laure Prouvost (Nathalie Obadia) • Judit Reigl* (Kálmán Makláry Fine Arts) • Sophie Ristelhueber (Jérôme Poggi) • Teresa Tyszkiewic (Anne de Villepoix)
*solo show

Parallèlement à la sélection de AWARE
, de nombreuses galeries ont fait le choix de présenter des artistes femmes : Isabelle Plat en exposition personnelle à la Galerie Éric Mouchet, Pierrette Bloch à la Galerie Véronique Smagghe…




# Étoiles du Sud : une exploration de l’art de l’Amérique latine
En 2019, Art Paris explore les territoires artistiques de l’Amérique latine des années 1960 à nos jours. Une vingtaine de galeries européennes, asiatiques et latino-américaines présentent un ensemble de 60 artistes argentins, brésiliens, chiliens, colombiens, cubains, mexicains, péruviens et vénézuéliens. Des projets parallèles tels qu’un programme vidéo, des installations in situ, la présentation d’une collection privée et des conférences à la Maison de l’Amérique latine viendront souligner l’effervescence créatrice de ce continent.
Le commissariat d’Étoiles du Sud : une exploration de l’art de l’Amérique latine a été confié à Valentina Locatelli, commissaire d’expositions indépendante, basée en Suisse.

Un parcours historique et actuel à travers les scènes latino-américaines
Réparties dans les différents secteurs de la foire, les galeries invitent à découvrir un parcours à la fois historique et actuel des différentes scènes latino-américaines. La Freijo Gallery fait un focus sur deux figures historiques de la scène mexicaine, Germán Cueto, sculpteur abstrait représentant du stridentisme et Felipe Ehrenberg, chef de file de l’école conceptuelle des années 1970 à Mexico. De nombreuses galeries mettent l’accent sur les représentants de l’art abstrait géométrique des années 1960/70 dont Carlos Cruz-Diez (Venezuela), Ivan Contreras-Brunet (Chili), Darío Pérez-Flores (Venezuela), Marino di Teana (Argentine). Les femmes sont également à l’honneur avec des expositions monographiques consacrées à Leonor Fini, artiste peintre surréaliste née à Buenos Aires (Weinstein Gallery/Galerie Minsky) ; Carmen Mariscal, artiste mexicaine, dont le travail questionne le genre et les stéréotypes sur les femmes (Ana Mas Project) ; Sandra Vásquez de la Horra, artiste chilienne dont la Wooson Gallery montre une mini-rétrospective de ses dessins qui abordent les questions de sexe et de religion. La scène cubaine fait l’objet d’un accrochage de groupe à la Xin Dong Cheng Gallery qui réunit six artistes de l’île de différentes générations : Manuel Mendive, Raúl Martínez, Adonis Flores, René Francisco Rodríguez, Michel Mirabal et Yunier Hernández Figueroa. Deux galeries, Nosco Gallery et Younique Gallery mettent en exergue la jeune scène péruvienne avec des figures emblématiques comme les frères José Carlos Martinat et José Luis Martinat connus pour leurs installations qui interrogent le passé et le présent des sociétés postcoloniales. La Balsa Arte (Bogotá/Medellín) propose un dialogue de trois figures de la scène colombienne entre dessin (Juan Osorno), peinture (Julian Burgos) et installation (Luis Fernando Peláez), tandis que la Galería Solo/Eva Albarran & Christian Bourdais dédie une partie de ses cimaises à Carlos Amorales, figure majeure de la scène mexicaine qui travaille avec différents médias comme la vidéo, l’installation, la photographie ou le papier.

Installations in situ
Sur le parvis, à l’entrée du Grand Palais, les visiteurs seront accueillis par une installation monumentale de l’artiste mexicaine Betsabeé Romero (Galería Saro León), tel un requiem à la mort de la voiture, symbole de la société de consommation du XXe siècle. Au sein de la nef, le CCK (Centro Cultural Néstor Kirchner) de Buenos Aires, en collaboration avec l’Institut français d’Argentine, présente El verdadero jardín nunca es verde (Le vrai jardin n’est jamais vert), une installation créée par l’artiste argentine Nicola Costantino, inspirée par Le Jardin des délices de Hieronymus Bosch. Trois artistes, l’Argentin Marcelo Brodsky (Galerie Artco), le Colombien Stinkfish (Galerie Ernst Hilger) et le Mexicain Ricardo Rendón (Galerie Wenger) réaliseront des compositions monumentales sur les murs sud et nord de la nef du Grand Palais.

Collection privée
Dans le cadre de la mise à l’honneur de l’Amérique latine, Art Paris accueille une sélection d’oeuvres d’artistes sud-américaines de la collection de Catherine Petitgas. Intitulée Amazones, cette exposition regroupe des artistes femmes provenant des pays du bassin amazonien, essentiellement du Brésil (Beatriz Milhazes, Maria Nepomuceno, Rivane Neueunschwander, Lygia Clark, Anna Bella Geiger), de Colombie (Liliana Angulo, Beatriz González, Nohemí Pérez), du Pérou (Sandra Gamarra, Ximena Garrido-Lecca), du Venezuela (Lucia Pizzani et Sol Calero) et dont le travail porte à la fois sur l’identité féminine, en particulier au sein de minorités ethniques, et sur l’esthétique tropicale de ces régions riches en biodiversité et dont l’écologie est menacée.
Catherine Petitgas est collectionneuse et historienne de l’art basée à Londres, spécialisée en art moderne et contemporain, plus particulièrement d’Amérique latine.

Project Room : art contemporain vidéo du Mexique, Colombie, Pérou et Argentine (2000-2018)
La Project Room offre une tribune aux arts vidéo produits par 16 artistes mexicains, colombiens, péruviens et argentins de différentes générations autour de quatre thèmes :
The City and the Flâneur (la ville et le flâneur) : vidéos de Sarah Minter, Julián Sorter, Angie Bonino et Ana María Montenegro Jaramillo
Bodies in Crisis (corps en crise) : vidéos de Miguel Calderón, Gabriela Golder, Carolina Bazo et Adriana García Galán
Fading Memories (la mémoire et l’oubli) : vidéos de Teresa Serrano, Ana Gallardo, Diego Lama et Juan Manuel Echavarría
Resilient Nature (la nature résiliente) : vidéos de Julio César Morales, Matilde Marín, Ishmael Randall-Weeks et Carolina Caycedo




# Solo Show : un record de 45 expositions monographiques
Depuis 2015, Art Paris encourage la présentation d’expositions monographiques disséminées au sein de la foire. L’édition 2019 aligne un record de quarante-cinq solo show (contre trente-six en 2018), une indication du travail de sélection qui pousse l’ensemble des galeries à proposer des projets resserrés et précis pour la foire. http://www.artparis.com/fr/soloshow




# Promesses, le soutien aux jeunes galeries et à la création émergente
Le secteur « Promesses », situé au centre du Grand Palais, accueille 14 galeries de moins de six ans d’existence qui peuvent présenter de un à trois artistes émergents maximum. 45 % de la participation des galeries est pris en charge par la foire. Sélection 2019 : Aedean Gallery (Strasbourg) • Pierre-Yves Caër Gallery (Paris) • Francesca Antonini Arte Contemporanea (Rome) • H Gallery (Paris) • Galerie Hengevoss-Dürkop (Hambourg) • Ilex Gallery (Rome) • Intervalle (Paris) • Galleria Anna Marra (Rome) • Matèria (Rome) • Galerie Mottet (Chambéry) • Raibaudi Wang Gallery (Paris) • Galerie Eko Sato (Paris) • Shiras Galería (Valence) • Galerie Younique (Lima)





Archives FranceFineArt.com :


retrouvez les reportages et interviews des éditions 2018, 2017, 2016, 2015 et 2014.


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