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“Doris Stauffer” Je peux faire disparaître un lion
au Centre culturel Suisse, Paris

du 31 mars au 12 mai 2019



www.ccsparis.com

 

© Anne-Frédérique Fer, visite de l'exposition avec Claire Hoffmann, le 9 avril 2019.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Doris Stauffer, 1969, avec la poupée conçue avec sa classe Teamwork pour Misswa(h)l, vente aux enchères de vêtements aux revenus destinés à l’installation d’un distributeur automatique de pilule contraceptive. Organisation : FBB (Frauen Befreiungs Bewegung / mouvement de libération de la femme) © Schweizerische Nationalbibliothek, Graphische Sammlung : Archiv Serge und Doris Stauffer.
2/  Doris Stauffer, 1978. © Schweizerische Nationalbibliothek, Graphische Sammlung: Archiv Serge und Doris Stauffer.

 


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Interview de Claire Hoffmann,
responsable de la programmation arts visuels du Centre culturel suisse et commissaire de l'exposition,

par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 9 avril 2019, durée 11'35". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Commissaire de l’exposition : Claire Hoffmann, responsable de la programmation arts visuels du Centre culturel suisse.



Du 31 mars au 12 mai 2019, le Centre culturel suisse accueille la première exposition d’ordre institutionnel consacrée à Doris Stauffer (1934–2017). La rétrospective présente les nombreuses facettes de son oeuvre − militante, féministe, poétique, plastique.

Outre sa pratique artistique prolifique - Doris Stauffer a produit un impressionnant corpus d’oeuvres artistiques qui comprend de la photographie, de la sculpture et du collage, l’exposition aborde son rôle pionnier dans les nouvelles méthodes d’enseignement de l’art ainsi que son engagement dans la lutte pour l’égalité des droits hommes / femmes. Doris Stauffer fut une figure majeure de l’activisme féministe dans l’art des années 1970 en Suisse. Aujourd’hui, alors que la position et le rôle de la femme dans la vie publique, l’économie et le monde culturel font toujours l’objet de débats médiatisés et controversés, il apparaît essentiel de faire à nouveau entendre la voix précoce, sans compromis et pleine d’humour de Doris Stauffer, qui s’est manifestée dès les années 1950 à Zurich et rapidement au-delà.

L’exposition présente un corpus de dessins, photographies, vidéos, installations, ainsi que des documents d’archives issus de collections publiques et privées.


Doris Stauffer (1934–2017) a été formée à la photographie dans les années 1950 à l’École d’arts appliqués de Zurich, peu après elle expérimente ses premiers assemblages. En 1969, elle entame son travail sur une pédagogie de l’art dans cette même école, puis cofonde l’école d’art expérimentale F+F. À partir des années 1960, elle s’engage dans le mouvement de libération de la femme (FBB), se revendique comme activiste féministe et à partir de 1980, elle commence à prodiguer des cours de « sorcière ». L’intérêt pour son oeuvre et sa personne se ravive à partir de 2015 avec une monographie (Scheidegger & Spiess), le Prix pour des mérites culturels de la ville de Zurich et l’intégration de ses archives à la Bibliothèque Nationale de Berne.