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“Artists’ Film International Screening 2” Carolina Caycedo, Jacopo Miliani, Senem Gökçe Oğultekin
au KWM artcenter (金杜艺术中心), Beijing, Chine

du 18 avril au 11 juin 2019



www.kwmartcenter.com

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Légendes de gauche à droite :
1/  Jacopo Miliani, Deserto, 2017, 6′09″. ©️ Courtesy the artist, GAMeC. Selected by GAMeC in Bergamo, Italy.
2/  Senem Gökçe Oğultekin, Dun (Ev), 2018, 13′13″. ©️ Courtesy the artist, Istanbul Modern. Selected by Istanbul Modern, Turkey.
3/  Carolina Caycedo, Apariciones / Apparitions, 2018, 9′11″. ©️ Courtesy the artist, the Huntington and Ballroom Marfa. Selected by the Ballroom Marfa, US.

 


d'après le communiqué de presse, texte traduit par Liyu Yeo, rédacteur pour FranceFineArt.

 

KWM (King et Wood Mallesons) artcenter présente sa seconde collaboration avec la Whitechapel Gallery de Londres du 18 avril au 11 juin 2019.

Au cours de 2019, KWM artcenter projettera une série de films faisant partie du projet de l’AFI (Artists Film International) dont le sujet cette année est la politique du genre. Le jury d’AFI est composé d’un panel d’organisations artistiques dont fait partie KWM. Chacun sélectionne un travail remarquable dans leur région.

Les 3 films de cette année sont : Apparitions de Carolina Caycedo, artiste Anglo/Colombienne choisie par le Ballroom de Marfa (USA), Deserto de l’italien Jacopo Miliani sélectionné par GAMeC de Bergame (Italie) et Dun (EV) de la turque Senem Gökçe Oğultekin choisi par Istanbul Modern (Turquie).

Apariciones / Apparitions (2018) de Carolina Caycedo met en scène des danseurs fantomatiques qui hantent la bibliothèque Huntington, lieu historique de Los Angeles, sa collection d’art et ses jardins botaniques. Les corps, noirs, bruns et altersexuels hantent les lieux emblématiques et traditionnels de la bibliothèque Huntington, comme la salle des manuscrits d’Ahmanson,la galerie de portraits avec le fameux garçon bleu de Thomas Gainsborough. Leurs mouvements sensuels sont inspirés des rites Afro-brésiliens de la déesse Oxum, représentant, l’eau, le plaisir sexuel, la fertilité et l’amour. Les corps des danseurs/fantômes et leurs regards font prendre conscience aux spectateurs de quelque chose qui manque trop souvent dans l’histoire et dans l’art. Ces lieux historiques ont été crées pour des blancs et ils n’avaient jamais été habités/hantés de cette manière auparavant.

Deserto (2017) de Jacopo Miliani interroge la possibilité de parler d’identités multiples avec un nouveau langage. Seulement avec le mouvement de deux mains et une voix-off, on évoque le désert comme un lieux où le sable ne garde jamais une forme précise. Le désert étant aussi une référence symbolique à deux films : Teorema (1968) de Pier Paolo Pasolini et à Priscilla reine du désert (1994) de Stefan Elliot. Les protagonistes de ces 2 films sont un étranger mystérieux à la sexualité ambiguë, et Bernadette (un personnage transgenre) tout deux interprétés par le même acteur anglais, Terence Stamp. Ces films sont le point de départ du texte écrit par l’auteur et narré en voix-off. Les identités réelles et imaginaires disparaissent, démantelant l’existence de n’importe quel rôle défini.

Dun (EV) (2018) de Senem Gökçe Oğultekin a été tourné dans les ruines d’Ani une ville du Xe siècle proche du la frontière (fermée) entre la Turquie et l’Arménie et abandonnée après le génocide arménien (1915). Le territoire des deux côtés de la frontière dialogue avec deux danseurs l’un arménien l’autre turc. Peut-être ces deux âmes peuvent-elles construire un futur, en dansant et en animant l’espace avec sensualité. L’idée, point de départ du film, est qu’en écoutant l’existence sensuelle de nos corps, nous sommes capable de dépasser les frontières culturelles. On peut donc s’abstenir de disséquer et de calculer les visions du monde. Alors, les identités abstraites que sont le genre, la nationalité, le style et les idéologies disparaissent révélant des êtres concrets vivants, transpirants, tremblants et respirants animés par un cœur capable d’aimer, de faire leur deuil et d’espérer.




Le KWM artcenter a ouvert le 20 Octobre 2016, au deuxième étage du WFC center CBD à Pékin. Il est financé par le bureau d’avocats King & Wood Mallesons. Le KWM artcenter présente des artistes locaux et étrangers tout en se constituant sa propre collection. C’est une des rares institutions artistiques au cœur du quartier financier de Pékin. Le centre organise des activités culturelles et des conférences de grandes qualités pour cultiver les amateurs d’art et les collectionneurs Cela servant à améliorer l’influence internationale de l’art Chinois et c’est devenu un puissant promoteur de l’art Chinois contemporain.


金杜艺术中心 King & Wood Mallesons artcenter
201, East Tower, World Financial Center
https://maps.google.com/?q=1+Dongsanhuan+Zhonglu,+Chaoyang+District+Beijing+100020,+P.+R.+China&entry=gmail&source=g"1 Dongsanhuan Zhonglu, Chaoyang District