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Légendes de gauche à droite :
1/ Couverture de L’Herbier Merveilleux, notes sur le sens caché des fleurs du Louvre par Jean-Michel Othoniel. Coédition musée du Louvre/Actes Sud.
2/ Jean-Michel Othoniel, La Rose du Louvre, 2019. Simulation de l’installation en cour Puget.
3/ Petrus Paulus Rubens, Le Mariage par procuration de Marie de Médicis et de Henri IV, à Florence, le 5 octobre 1600. Huile sur toile. Paris, musée du Louvre © 2000 RMN-GP (musée du Louvre) Ojéda /Le Mage.
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extrait du communiqué de presse :
À l’occasion des 30 ans de la Pyramide, le musée du Louvre invite l’artiste Jean-Michel Othoniel, qui propose une création originale inspirée d’un détail d’un tableau de Rubens, déclinée en six peintures et un livre.
La Rose du Louvre, installation en cour Puget
Du 25 mai 2019 au 24 février 2020, Jean-Michel Othoniel présente dans la cour Puget, parmi les chefs-d'oeuvre de la statuaire de jardin des 17e et 18e siècles, une installation composée de six peintures inédites à l’encre sur feuilles d’or. Pour créer ces toiles, l’artiste s’est inspiré de la rose peinte par Rubens dans Le Mariage de Marie de Médicis et d’Henri IV (1621-1625).
Cette rose est pour Jean-Michel Othoniel la fleur emblématique du musée. Reine parmi les fleurs, triomphante, symbole de pouvoir et de passion, cette rose peinte avec une grande liberté nous parle du destin d’une femme, de sa beauté, de son amour plus fort que la mort, de l’histoire de la France, de l’histoire du musée.
Par cette installation, Jean-Michel Othoniel invite les visiteurs à une promenade onirique mêlant sculptures, herbier merveilleux, peintures et jardin.
L’Herbier Merveilleux, coédition musée du Louvre / Actes Sud
Cet ouvrage recueille les notes que Jean-Michel Othoniel a glanées sur le langage secret des fleurs et leur symbolique. Il révèle leur sens caché en contant leurs histoires et leurs mythologies.
L’artiste revient à ses premières amours. Pendant ses années d’études, il a été gardien de jour et de nuit au Louvre. Durant l’année 2018, il a exploré à nouveau les salles vides du plus grand musée du monde pour cueillir dans les huit départements les fleurs peintes, sculptées, dessinées, brodées, émaillées que dissimulent les chefs-d'oeuvre de la collection. Il a ainsi composé un herbier inédit. Au détour des salles du Louvre, Othoniel a photographié les fleurs représentées dans les sculptures, tapisseries, fresques, éléments d'architecture, mobiliers et tableaux. Parmi les détails de fleurs apparaissent le chardon dans l'autoportrait de Dürer, la pomme posée sur le tabouret dans Le Verrou de Fragonard, la pivoine dans la chemise dégrafée de la jeune fille à la cruche cassée de Greuze ou encore la palme au bras de Sainte Apolline par Zurbarán… On retrouve aussi la rose triomphante peinte par Rubens dans le tableau scellant le mariage entre Marie de Médicis et Henri IV avec, placés au coeur de l’herbier, les dessins à l’aquarelle et à l’encre nés de cette découverte au Louvre.
Cet ouvrage se présente comme un carnet abécédaire que l’artiste a nourri au fil des salles du musée, de photographies de détails de peintures et de fleurs, de dessins et de textes sur le langage secret des fleurs. Il est également publié en anglais sous le titre The Secret Language of Flowers. Notes on the hidden meanings of the Louvre’s flowers.
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