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“Pascal Bastien” Belle lurette
à la Maison de la Photographie Robert Doisneau, Gentilly

du 15 juin au 22 septembre 2019



www.maisondoisneau.agglo-valdebievre.fr

 

© Anne-Frédérique Fer, visite de l'exposition en avant-première avec Pascal Bastien, le 13 juin 2019.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Pascal Bastien, Chaussure et pantoufle, montée du grenierndans la maison de mes grands-parents, Wisches, France, juillet 2015. © Pascal Bastien.
2/  Pascal Bastien, Datsun 510. Mystra, Grèce, juillet 2017. © Pascal Bastien.
3/  Pascal Bastien, Noël et Mariela, Scherwiller, France, juin 2015. © Pascal Bastien.

 


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Interview de Pascal Bastien,
par Anne-Frédérique Fer, à Gentilly, le 13 juin 2019, durée 10'54". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

commissaire de l’exposition : Michaël Houlette, directeur de la Maison de la Photographie Robert Doisneau



S’allonger par terre dans l’herbe d'été, regarder en l’air pour humer l’air du temps puis, de temps en temps, jeter un regard à droite et à gauche pour se rendre compte que tout est là, sous nos yeux, depuis bien longtemps. Le monde se donne à qui sait observer, à qui sait simplement prendre le temps de “pauser” le regard. Pascal Bastien est un adulte qui a gardé la curiosité de voir et le plaisir de s’amuser avec la photographie. Son monde est souriant, à la fois doux et tranquillement déjanté. ”Ce n’est pas grave” nous dit-il avec ses images : pas grave la séance chez le dentiste, pas grave le costume trop neuf, trop clinquant et mal ajusté, pas grave les chaussettes trouées, pas grave le café qui déborde et éclabousse la cafetière, pas grave non plus si le cliché qui enregistre tout cela est en définitive un peu flou. Bien au contraire, c’est plutôt drôle et émouvant songe-t-il certainement le dos courbé sur son appareil 6x6. L’antidote à la gravité c’est le vagabondage de l’esprit, la part de hasard et la légèreté du geste qui sait se saisir de l’appareil photographique au bon moment.

Pascal Bastien vit et travaille à Strasbourg. En marge de son métier de photojournaliste, il nourrit une œuvre personnelle, « un voyage intime où il n’y a pas de d’évènement, pas d’anecdote mais des images volées à la magie du quotidien, formant un dialogue, une histoire construite de faits, de rêves et de souvenirs ».

C’est cette oeuvre personnelle que propose la présente exposition.

Michaël Houlette



Biographie


Né à Strasbourg en 1970, Pascal Bastien vit et travaille en Alsace.

À peine diplômé de l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg en 1992, il se rend à la capitale pour soumettre ses reportages auprès des plus grands journaux. Au retour, l’ensemble est vendu. Le photographe strasbourgeois est aujourd’hui le premier correspondant du Grand Est auprès de Libération, de l’Obs, du Monde, de Télérama ou encore du New York Times.

Reconnu pour son audace photographique, il prend des risques et use des supports non utilisés dans la presse tels que le film couleur ou encore la chambre grand format. Quand il faut tirer le portrait de Benoît Poelvoorde ou couvrir l’itinérance mémorielle d’Emmanuel Macron, les rédactions lui donnent carte blanche. « La particularité de ses images c’est qu’il n’y a rien à en dire. Elles sont immédiatement efficaces. » Pascal Bastien sait décliner une situation journalistique et collecter les données tout en proposant une photographie qui lui ressemble. Humour, perplexité, interrogation, il développe une réelle grammaire visuelle appliquée tant à ses travaux de presse qu’à ses productions personnelles.

Pascal Bastien est l’artisan de tout ce qu’il propose, de la prise de vue jusqu’au développement, de la réalisation d’un ouvrage jusqu’à l’exposition. Ses reportages sont distribués par Divergence Images. Il est membre du collectif Chambre à part.

Stimultania, pôle de Photographie de Strasbourg, lui a consacré en 2016 une exposition monographique intitulée Aujourd’hui, c’est toujours maintenant ?

Il expose en 2018 au Cap-d’Ail à la Villa Les Camélias l’exposition Les sentiments de l’été.