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“Mohamed Bourouissa” Libre-échange
au Monoprix, Les Rencontres de la photographie, Arles

du 1er juillet au 22 septembre 2019



www.rencontres-arles.com

 

© Anne-Frédérique Fer, visite de l'exposition avec Mohamed Bourouissa, le 1er juillet 2019.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Mohamed Bourouissa, L’impasse, de la série Périphérique, 2007. Avec l’aimable autorisation de l’artiste et kamel mennour, Paris/London. ADAGP (Paris) 2019.
2/  Mohamed Bourouissa, Horse Day, 2014-2015. Dytique vidéo, 13 min 32 s. Avec l’aimable autorisation de l’artiste et kamel mennour, Paris/London. ADAGP (Paris) 2019.

 


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Interview de Mohamed Bourouissa,
par Anne-Frédérique Fer, à Arles, le 1er juillet 2019, durée 13'12". © FranceFineArt.
(Mohamed Bourouissa et Françoise Vogt)

 


extrait du communiqué de presse :

 

Commissaire de l’exposition : Sam Stourdzé.
Avec la complicité de Françoise Vogt.




Au Monoprix, on retrouve Mohamed Bourouissa. Il a choisi ce lieu pour exposer quinze ans de création alliant photographie, vidéo, peinture, dessin, sculpture parce qu’un grand magasin offre un contexte intéressant à son oeuvre qui interroge notamment la place des chômeurs, des humbles dans l’espace social, mais aussi la circulation de l’argent, du savoir… Cette préoccupation, il l’exprimait dès ses débuts, avec deux séries photographiques Nous sommes Halles et Périphériques qui travaillaient les tensions entre réalité et stéréotypes sur les jeunes de banlieue, leurs rituels, leurs marqueurs d’identité. Libre-échange retrace une histoire d’échanges marchands et non-marchands. À revers de l’image et en utilisant ses différents registres (scènes rejouées, caméras cachées, images volées, images de téléphone), Mohamed Bourouissa donne à voir des fragments de la réalité en faisant émerger de nouveaux récits. Les relations économiques entre les êtres qui dessinent notre société sont au coeur de son travail : de l’échange à la valeur que l’on donne aux choses. La circulation de l’argent et des images est mise en tension dans cette exposition par son corollaire de contrôle et de limitation. Mohamed Bourouissa ne cesse de renouveler ses formes. Il construit une oeuvre prolixe, complexe, parmi les plus appréciées sur la scène internationale.
Magali Jauffret


Mohamed Bourouissa présente à l’occasion de l’exposition Libre Échange une œuvre en réalité augmentée visant à faire apparaitre au yeux du visiteur des sculptures virtuelles. C’est en partant du principe que les personnes sans emploi représentent une forme “d’armée de reserve” que le projet s’est développé. L’application propose ainsi de parcourir l’espace de l’exposition tout en faisant apparaître des silhouettes de personnes numérisées créant ainsi un pont entre le monde actif et celui des chômeurs, invisibles aux yeux de la société à cause de leur statut.