contact rubrique Agenda Culturel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

“Le fil d’alerte” 21ème Prix Fondation d’entreprise Ricard
à la Fondation d'entreprise Ricard, Paris

du 10 septembre au 26 octobre 2019



www.fondation-entreprise-ricard.com

 

© Anne-Frédérique Fer, visite de l'exposition, le 9 septembre 2019.

2798_Prix-Ricard2798_Prix-Ricard2798_Prix-Ricard
Légendes de gauche à droite :
1/  Estefanía Peñafiel Loaiza, de l’incertitude qui vient des rêves, 2018. Vidéo HD, son (8 min). Crédit de l’artiste.
2/  Gaëlle Choisne, Vue d'ensemble des openstudios de la Rijksakademie, 2017. Crédit photo : GJ. van ROOIJ.
3/  Paul Maheke, Letter to a barn owl, 2018. Miroir, assiette décorée en porcelaine fine, rose de Jericho. Kevin Space Vienna, 2018. Crédit photo : Maximillian Anelli-Monti, Kevin Space.

 


2798_Prix-Ricard audio
Interview de Claire Le Restif,
directrice du Crédac - Centre d’art contemporain d’Ivry et commissaire de l'exposition,

par Anne-Frédérique Fer, à Ivry, le 11 septembre 2019, durée 16'46". © FranceFineArt.

(portrait réalisé au cœur de l'exposition "Sarah Tritz, J’aime le rose pâle et les femmes ingrates", présentée au Crédac - Centre d’art contemporain d’Ivry du 13 septembre au 15 décembre 2019)

 


extrait du communiqué de presse :

 

commissariat : Claire Le Restif, directrice du Centre d’art contemporain d’Ivry, le Crédac



Avec Marcos Avila Forero (1983), Eva Barto (1987), Simon Boudvin (1979), Corentin Canesson (1988), Gaëlle Choisne (1985), Kapwani Kiwanga (1978), Paul Maheke (1985), Estefania Penafiel-Loaiza (1978), Sarah Tritz (1980).


Vendredi 18 octobre 2019, le Prix a été décerné cette année à Marcos Ávila Forero, lauréat du 21e Prix Fondation d'entreprise Ricard.


La Fondation d'entreprise Ricard présente cet automne la 21ème édition de son Prix. Elle choisit Claire Le Restif, directrice du Centre d’art contemporain d’Ivry, le Crédac, pour en assurer le commissariat. Cette édition donnera à découvrir une scène française particulièrement dynamique et chère à la Fondation.



“Fil qui relie l’araignée à sa toile pour la prévenir qu’un événement vient d’advenir, ce titre est une métaphore de la relation que le curateur entretien à son milieu. Il évoque également l’attention que nous portons à un contexte, de manière dynamique et alerte !

La question posée par l’exercice du Prix Ricard est motivante car elle propose de distinguer le travail d’artistes comme autant de promesses. J’ai choisi pour ma part d’y répondre en précisant une photographie de la pluralité des voix qui s’expriment, témoins de la vitalité de la scène artistique en France et de la vigueur des débats qu’elle soulève.

Elle est accueillante à toutes les pratiques et à toutes les écritures plastiques, de la peinture à la performance, de la sculpture aux œuvres furtives, du dessin à la photographie et la vidéo, sans hiérarchie bien au contraire.

Tous les artistes qui constituent « Le fil d’alerte » ont une attention au monde et activent les consciences par des gestes sensibles et militants. En musique nous dirions qu’elle est polyphonique, c’est-à-dire qu’elle assemble des voix sans préjuger de leur nature. Leurs projets artistiques traduisent des positions précises, qu’elles soient celle de l’artiste anthropologue, de l’activiste, du passeur, du chercheur, de l’évocateur, du critique, pour lesquels l’oralité, l’écologie, la colonisation des territoires ou/et des corps, la vision cosmologique du monde, les identités, le féminisme, l’économie, le queer sont parties prenantes de leur travail.

Mais on peut également dire que certains travaillent aussi à s’abstraire de ces concepts qu’ils entendent comme des catégories qui enferment et dont le travail artistique ambitionne d’en redessiner les contours.

Bien qu’elle ne se positionne pas comme une exposition collective thématique, puisqu’il s’agit d’un tout autre type de question posée par le contexte d’invitation, « Le fil d’alerte » sera, je l’espère, une exposition chorale (issue d’une vision spirale) et faisant « communauté ». ”

Claire Le Restif