Légendes de gauche à droite : 1/ Constance Nouvel, Plan-image VIII, 2019. © Constance Nouvel / Adagp, courtesy galerie In Situ - fabienne leclerc. 2/ Constance Nouvel, Last, 2018. © Constance Nouvel / Adagp, courtesy galerie In Situ - fabienne leclerc. 3/ Constance Nouvel, Décors XXIII, 2019. © Constance Nouvel / Adagp, courtesy galerie In Situ - fabienne leclerc.
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extrait du communiqué de presse :
Réversible est le troisième volet du projet de Constance Nouvel qui s’est déployé dans un premier temps avec Atlante à la galerie In Situ - fabienne leclerc à Paris, puis Solstice au Centre d’art/éditeur Le Point du Jour, à Cherbourg.
Le projet se présente sous la forme d’une énigme : un parcours que le visiteur est invité à suivre, entre la surface des images, l’expérimentation de simulacres et la mise en abîme du médium photographique.
L’exposition, espace d’expérimentation, est envisagée comme un plateau de jeu, offrant des ponts spatio-temporels entre les lieux, dans une recherche de déconstruction-construction des représentations et jouant avec la notion de décor. Elle a pour intention d’interroger les mécanismes d’assimilation du réel par le regard et la pensée, comme la nature et le potentiel de l’image photographique.
Rythmée par la photographie, le dessin et l’installation, la proposition de Constance Nouvel ouvre une nouvelle voie d’exploration de l’espace et du réel, de leurs représentations, à la fois physiques et mentales, tout comme de la capacité des différents médiums à créer l’illusion et à renouveler notre perception.
Une publication, à paraître à la fin de l’exposition, conclut ce cycle d’expositions et en constitue le chapitre ultime.
Premier volet : Atlante a été présenté à la Galerie In Situ - fabienne leclerc du 16 février au 30 mars 2019 - (extrait du communiqué de presse)
Atlante, deuxième exposition personnelle de Constance Nouvel à la Galerie In Situ – fabienne leclerc, proposera une déambulation physique et un voyage de questionnement intérieur. Issu des recherches de cette artiste émergente situées au carrefour de la photographie, du dessin, de la sculpture et de l’installation, Atlante est le premier volet d’un cycle de trois expositions (...). En enchevêtrant ses images avec les qualités spatiales de chacun des lieux d’exposition, Constance Nouvel tisse des jeux de résonances et des mises en abîmes qui étudient le réel par le prisme de la photographie. À travers des paysages véritables, des intérieurs, le trompe-l’oeil ou des formes schématiques, les oeuvres de Constance Nouvel nous invitent à la dérive dans des espaces photographiés de natures variées. En confondant les vues de ses propres voyages en Chine, en Europe ou aux États-Unis avec des décors et motifs que la photographie peut produire, Constance Nouvel mène une quête de compréhension de nos modèles de perception. Une grille dessinée à la mine de plomb sur une photographie d’un paysage artificiel de musée d’histoire naturelle, des encadrements préparés par l’artiste aux passe-partout qui relèvent des structures géométriques, des accrochages qui soudent l’image avec son contexte dans l’espace et des objets en plâtre qui font écho aux tirages qui les recouvrent : le travail plastique de Constance Nouvel est expérimental tant formellement que techniquement, suscitant un temps d’arrêt qui laisse libre cours à des visions plurielles.
Deuxième volet : Solstice a été présenté au Centre d’art/éditeur Le Point du Jour du 16 juin au 15 septembre 2019 - (extrait du communiqué de presse)
Constance Nouvel transforme des vues de paysages, des images d’éléments naturels, de fragments de décors ou de matériaux par une série d’interventions qui sont autant d’expérimentations - du travail en laboratoire jusqu’aux modes d’encadrement et de présentation, en passant par la retouche numérique et le dessin. Au cours de ce processus, ses photographies deviennent des formes composites, jouant d’effets de volume et de surface, qui apparaissent à la fois comme représentations illusoires et espaces ouverts à l’imagination. Parties intégrantes du lieu d’exposition, ici transformé par de hautes bandes de peinture noire et des dessins à même les murs, ces images-objets produisent une étrange réalité augmentée dans laquelle le visiteur se trouve tantôt à distance tantôt immergé.
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