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“Intérieurs romantiques” Aquarelles 1820–1890
au Musée de la Vie Romantique, Paris
du 10 septembre 2012 au 13 janvier 2013



http://www.vie-romantique.paris.fr

© Anne-Frédérique Fer, vernissage presse, présentation de l'exposition par les commissaires Gail Davidson et Daniel Marchesseau, le 10 septembre 2012.

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légendes de gauche à droite
1/  Karl Wilhelm Streckfuss, (Allemagne, 1817-1896). Atelier d'artiste à Berlin, 1860. ©Cooper-Hewitt, National Design Museum, Smithsonian Institution, photo Matt Flynn.
2/  Louise Cochelet, (France, 1785-1835). Le Salon de l’artiste de l’artiste sur le lac de Constance, 1816. © Cooper-Hewitt, National Design Museum, Smithsonian Institution, photo Matt Flynn.
3/  Henry Robert Robertson, (Angleterre 1839-1921). Intérieur de Hall Place à Leigh, près de Tonbridge, Kent, 1879. © Cooper-Hewitt, National Design Museum, Smithsonian Institution, photo Matt Flynn.

extrait du communiqué de presse :

Commissaire : Daniel Marchesseau, Directeur du musée de la Vie romantique
Commissaire invitée : Gail Davidson, Conservateur au cabinet des arts graphiques Cooper-Hewitt, National Design Museum, New York

Le musée de la Vie romantique s’associe au Cooper-Hewitt, National Design Museum de New York pour présenter sa remarquable collection de quelque quatre vingt Vues d’intérieurs du XIXe s européen, réunies par le célèbre collectionneur Eugene V. Thaw qui les lui a offertes en 2007.

L’exceptionnelle qualité et la richesse inattendue de cet ensemble d’aquarelles et gouaches sur papier invitent à pénétrer dans l’intimité patricienne des intérieurs les plus raffinés du temps. L’évolution du goût, selon le génie propre à chaque nation, doit alors beaucoup à l’émergence d’une société nouvelle au pouvoir, confrontée, après le siècle des Lumières et la Révolution française, à d’ambitieux défis politiques, économiques et sociaux. A travers toute l’Europe, en France, en Angleterre en Allemagne ou en Autriche mais aussi en Russie, s’impose alors un genre pictural trop longtemps considéré comme mineur et pourtant très séduisant, celui de la « vue d’intérieur » que maîtrisent admirablement nombre d’artistes.
A la cour comme à la ville, la société aime à se recevoir dans l’enfilade de ses appartements ou rivalisent d’invention architectes et décorateurs à la mode ; et commande ainsi des images évocatrices du charme discret de la bourgeoisie. Les plaisirs de la conversation, de la correspondance, de la musique de chambre ou de la peinture intimiste animent des cercles privilégiés, les premiers clubs où se réunit une gentry cultivée et se développe un nouvel art de vivre moderne.
Cette exposition, à travers ce large panorama de l’art décoratif occidental du XIX°s. charmera le plus large public qui découvrira dans les deux ateliers intimistes de l’enclos Chaptal, la diversité des salons où les milieux polyglottes de la finance et du pouvoir rencontraient ceux des arts et des lettres.