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“retour à l’intime” la collection Giuliana et Tommaso Setari    
à la maison rouge, Paris

du 20 octobre 2012 au 13 janvier 2013



http://www.lamaisonrouge.org

© Anne-Frédérique Fer, vernissage presse, le 19 octobre 2012.

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légendes de gauche à droite
1/  Fabro Luciano, Italia dell’emigrante, 1981. Cuivre, 155 x 160 x 80 cm. © Attilio Maranzano, Collection Giuliana et Tommaso Setari.
2/  Paolini Giulio, Casa di Lucrezio, 1982. Moulages en plâtre (3 éléments), tissus, dimensions variables. © Attilio Maranzano, Collection Giuliana et Tommaso Setari.
3/  Pistoletto Michelangelo, Sonata a cinque dita per Meret Oppenheim, 1971. Sérigraphie sur papier vélin sur acier inoxydable poli, 119 x 149 cm. © Attilio Maranzano, Collection Giuliana et Tommaso Setari.

extrait du dossier de presse :


Les artistes présentés:
Carla Accardi (1924), Marco Bagnoli (1949), Bizhan Bassiri (1954), Vanessa Beecroft (1969), Elisabetta Benassi (1966), Davide Bertocchi (1969), Joseph Beuys (1921-1986), Alighiero Boetti (1940-1994), Anna Boghiguian (1946), Maurizio Cattelan (1960), Thierry De Cordier (1954), Jimmie Durham (1940), Gino De Dominicis (1947-1998), Bruna Esposito (1960), Jan Fabre (1958), Luciano Fabro (1936-2007), Matteo Fato (1979), Günther Förg (1952), Ryan Gander (1976), Matthew Harrison (1974), Rebecca Horn (1944), Fabrice Hyber (1961), Mimmo Jodice (1934), Jannis Kounellis (1936), Bertrand Lavier (1949), Sol LeWitt (1927-2007), Margherita Manzelli (1968), Mario Merz (1925-2003), Giulio Paolini (1940), Cesare Pietroiusti (1955), Vettor Pisani (1934-2011), Michelangelo Pistoletto (1933), Paola Pivi (1971), Emilio Prini (1943), Michael Rakowitz (1973), Gerhard Richter (1932), Mimmo Rotella (1918- 2006), Remo Salvadori (1947) , Ettore Spalletti (1940), Donatella Spaziani (1970), Grazia Toderi (1963), Jan Vercruysse (1948), Fabien Verschaere (1975), Luca Vitone (1964), Franz West (1947).

La maison rouge poursuit son cycle d’expositions de collections privées et présente à partir du 20 octobre, la collection Giuliana et Tommaso Setari.
Dans ce voyage à travers différentes attitudes, différentes manières de collectionner, que la maison rouge propose au public depuis 2004, cette neuvième collection est une étape hors des sentiers battus. Elle possède une identité forte: de format domestique et intimiste, la collection dévoile avant tout un état d’esprit vis-à-vis de l’art et des artistes, qui a séduit la maison rouge.
Très éloignés d’un certain milieu de l’art contemporain globalisé et spéculatif, les Setari ont depuis 1980 adopté un mode de vie fondé sur un engagement et sur le soutien régulier aux artistes dans leur travail. Ainsi, dans les années 1990, Giuliana Setari a soutenu le projet d’oeuvre d’art totale de l’artiste Vettor Pisani, le Virginia Art Theatrum, Musée de la Catastrophe, « maison philosophique » installée dans une carrière qu’elle a acquise pour lui en Toscane. Elle soutient également et participe activement à la vie de la fondation Pistoletto, Cittadellarte, dont elle est la Présidente depuis 1998.
Cet engagement auprès des artistes, entrepris il y a plus de trente ans de manière ponctuelle et informelle au gré des rencontres, a abouti, en 2001, à la mise en place d’une fondation privée à but non lucratif pour soutenir la jeune création, la Dena Foundation for Contemporary Art. Basée à Paris, la Fondation offre des bourses et des résidences pour artistes et conservateurs à Paris et New York, organise un Prix international, soutient des expositions et publications, et organise des événements.
C’est au début des années 2000 que la rencontre entre La maison rouge et les collectionneurs italiens a eu lieu, puisqu’ils avaient été invités à dévoiler le vestibule de leur appartement parisien, à la première exposition de la fondation en 2004, L’intime. Depuis, une complicité s’est développée ; elle se concrétise aujourd’hui par la présentation de la collection dans le cadre d’une exposition personnelle.
La collection des Setari raconte leur histoire : elle s’est constituée en écho à leurs divers lieux de résidence durant leur vie nomade : Bruxelles, New York, Rome, Capri, Milan et enfin Paris, où ils se sont installés au début des années 2000. Au cours de ces étapes successives de leur vie, la cohabitation avec les œuvres dans leur espace privé et les liens avec les artistes sont devenus primordiaux dans leur existence.
Tout en étant internationale, la collection Setari se concentre sur des artistes italiens de la génération des années 1960 à 1980, en particulier Carla Accardi, Luciano Fabro, Michelangelo Pistoletto, Ettore Spalletti, Giulio Paolini, Alighiero Boetti, des artistes européens comme Thierry de Cordier, Günther Förg, Bertrand Lavier, Gerhard Richter et Franz West, ainsi que sur certaines figures de l’art américain comme Sol LeWitt. Ces artistes confirmés côtoient une plus jeune génération avec Elisabetta Benassi, Bruna Esposito, Paola Pivi, Grazia Toderi, Luca Vitone par exemple.
Parallèlement à la présentation de la collection Setari, La maison rouge donne carte blanche à la Dena Foundation, pour présenter la jeune scène italienne à travers une sélection de revues et d’associations d’artistes indépendantes, si essentielles dans l’animation de la scène artistique contemporaine de la péninsule, délaissée ces dernières années par les institutions publiques.