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“Distances différentes” page 733    
à l’Institut suédois, Paris

du 7 novembre 2012 au 27 janvier 2013



http://www.institutsuedois.fr

 

 

© Anne-Frédérique Fer, le 8 novembre 2012.

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légendes de gauche à droite
1/  © Elisabeth Toll, Helena avec des citrons.
2/  © Denise Grünstein, Headhunter, 123x153 cm.
3/  © Elisabeth Toll, Helena avec un vase.

 

extrait du communiqué de presse :

 

Commissaire : Greger Ulf Nilson


Photographes invitées : Denise Grünstein, Julia Hetta, Martina Hoogland Ivanow, Julia Peirone et Elisabeth Toll.

 

Dans le cadre du mois de la photo, le Réel Enchanté.

Une nouvelle génération de photographes de mode suédois s’est faite remarquer au-delà de nos frontières, aussi bien par des magazines internationaux que par des institutions et des galeries d’art. Ces photographes explorent et déplacent les limites, créent des ambiances qui nous ensorcellent.
Ces fortes personnalités maîtrisent la différence entre l’intime et le distant. Leur art est un jeu d’équilibre entre la photographie de mode et la photographie d’art, et puise sa source dans l’histoire de l’art et les expériences personnelles.
Ainsi en est-il des photographies hors genres de Denise Grünstein, dans lesquelles l’artiste se déplace avec adresse entre l’univers de ses oeuvres artistiques et celui des travaux de commande. Des oeuvres dont la figure centrale est celle de la femme et la nature, son terrain de jeu – un monde pictural propre à l’artiste, fort et suggestif.
Les images romantiques et hors du temps de Julia Hetta nous promettent quant à elles un monde alternatif habité par des êtres mystérieux et omniscients qui évoluent lentement dans un lieu où la lumière est toujours douce mais qui nous laisse une sensation d’impatience. Leurs couleurs sont si saturées et leurs textures si réelles qu’elles donnent envie de les toucher.
Les photographies de Martina Hoogland Ivanow sont uniques. Elles transmettent à celui qui les regarde une présence à la fois réelle et poétique avec une esthétique menaçante et hypnotique. Chaque image est comme une nouvelle littéraire. La photographe est une collectionneuse d’ombres et de brumes dont l’imprécision en est justement la force.
Julia Peirone maîtrise l’art de capter les moments qui échappent à notre contrôle, que nous n’avons pas le temps d’apercevoir. Ses images paraissent peu flatteuses comme dans sa série de portraits d’adolescentes qui, à un âge où elles commencent à devenir femmes, sont conscientes de l’image qu’elles donnent et du regard de l’autre.
”S’il n’y a pas une lumière, je n’y vois rien”, dit Elisabeth Toll. Ses photos émanent de souvenirs personnels, d’événements, d’impressions et de sensations qu’elle revit et veut nous faire partager. Par leur fort lien avec l’architecture et le soupçon de surréalisme qui les anime, elles éveillent ma curiosité.
Greger Ulf Nilson, commissaire de l’exposition