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“CEUX QUI ARRIVENT” page 771  
au Bal, Paris

du 14 décembre 2012 au 6 janvier 2013



http://www.le-bal.fr

 

 

© Anne-Frédérique Fer, vernissage presse, le 13 décembre 2012.

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légendes de gauche à droite
1/  © Anne-Claire Broc’h, Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui !, 2012.
2/  © Laëtitia Donval, La maison, 2011.
3/  © Dorothée Davoise, L’autre Grèce, 2008-2012.

 

extrait du communiqué de presse :

 

Cet hiver, le bal expose la jeune création. Une nouvelle génération de photographes et de vidéastes, récemment diplômés d’une école d’art.


Grâce à un partenariat engagé depuis 2009 avec SFR Jeunes Talents, et l’opportunité d’un anniversaire, les 30 ans de l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles, LE BAL porte un regard attentif et curieux sur les oeuvres naissantes de dix jeunes talents.

À l’occasion de la troisième édition du Prix des Écoles d’art SFR Jeunes Talents/LE BAL 2011, le jury, composé de Patrick Le Bescont (Filigranes Éditions), Nathalie Giraudeau (CPIF), Charlotte Boudon (Galerie Les Filles du Calvaire), Oriane Bonifassi (SFR Jeunes Talents), Diane Dufour et Fannie Escoulen (LE BAL), a souhaité soutenir le travail L’Autre Grèce, de Dorothée Davoise, diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 2011.
Ce prix, doté d’une bourse et d’un accompagnement par LE BAL pendant un an, a permis à Dorothée Davoise de poursuivre le long travail d’investigation qu’elle a initié en 2008 en Grèce, aux sources de son histoire familiale. Dorothée Davoise nous propose une vision d’une Grèce désolée, silencieuse, loin des clichés, aux paysages empreints de solitude. Elle explore le territoire, en capte des indices, observe, et livre une expérience, celle de la découverte d’un pays, mais aussi celle d’une confrontation avec sa propre histoire.
Dans le même temps, LE BAL et SFR Jeunes Talents présentent la mention coup de coeur du jury 2011, attribuée à Pierre Toussaint, diplômé de l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles en 2011, pour sa série Olaf. Dans ce travail, Pierre Toussaint rend un hommage à ce personnage sans domicile fixe, Olaf, ayant trouvé refuge sur les bords du Rhône.

 

Pour clore l’année anniversaire des 30 ans de l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles, LE BAL et l’Ecole présentent huit jeunes talents, sélectionnés parmi plus de 150 anciens étudiants diplômés depuis 2005, et pour la plupart encore méconnus : Pauline Fargue, Vera Schöpe, Laetitia Donval, Lola Hakimian, Gilles Pourtier et Anne-Claire Bro’ch, Johan Attia, Mouna Saboni, Justine Pluvinage.
« Dans leurs images, fixes et en mouvement, ils (se) racontent.
Comment appréhender la mort, l’autre, l’inconnu, le territoire étranger. Comment parler de soi.
Au coeur des dispositifs, l’intime et le politique se rencontrent.
Des regards résolument ancrés dans le réel, s’en éloignant parfois pour mieux y revenir.
Huit jeunes artistes attentifs au monde, laissant présager d’une nouvelle génération concernée et active, dont il ne reste qu’à découvrir les regards, tant ils nous disent que la relève est assurée. »
Fannie Escoulen

 

 

Prix des Écoles d’art SFR Jeunes Talents/LE BAL 2011


DOROTHÉE DAVOISE
L’AUTRE GRÈCE, 2008-2012
« Les premières images de Dorothée Davoise naissent d’un trajet en voiture dans le pays, sans commencement ni fin, presque un voyage errant sans aucun parcours prédéfini, à travers un territoire que la jeune photographe perçoit progressivement à travers l’objectif de son appareil. Ce voyage est l’essence même d’une quête du regard, comme un geste performatif in progress. Les images sont prises « en route », et la photographie devient le moyen d’une implication physique dans un territoire à découvrir et à explorer. En témoignent les routes qui se faufilent à travers les montagnes, aux perspectives qui donnent envie d’évasion, des routes qui descendent vers une mer invisible, qui coulent et qui fuient. Cette série photographique déjoue toutes les représentations médiatiques actuelles que l’on pourrait avoir sur la Grèce. En effet, les images — prises avec un Nikon 135mm et une pellicule noir et blanc — ne sont pas celles des cartes postales en couleurs, ni le spectacle d’une Grèce en crise : « je ne photographie ni la Grèce touristique, aux clichés des maisons blanchies à la chaux ; ni la Grèce dont on parle dans les journaux », souligne Dorothée Davoise. C’est une « autre » Grèce qui est mise en scène, au-delà de ses problèmes économiques et des frontières politiques actuelles. Ici la Grèce va jusqu’à la Mer Noire et remonte le Temps. ». Léa Bismuth - Extrait du texte L’autre Grêce,, à paraître aux éditions Filigranes.
Née à Paris en 1983, Dorothée Davoise commence par intégrer une école de graphisme (l’EPSAA) dont elle sort en 2007 diplômée avec les félicitations du jury. En 2008, elle entre aux Beaux-Arts de Paris où elle s’investit dans une démarche plus plasticienne. Elle commence à développer ses projets photographiques et participe à diverses expositions collectives, notamment à Lima au Pérou. En 2010, année charnière dans son parcours, elle part étudier 6 mois à l’Universistät Der Kunst (UDK) à Berlin dans l’atelier de Christiane Möbus. Elle réalise également sa première exposition personnelle dans une galerie de Neukölln.
Elle obtient en novembre 2011 le diplôme des Beaux-Arts de Paris avec les félicitations du jury et participe ainsi à l’exposition Géographies Nomades qui réunit les travaux des étudiants félicités de la promotion 2011, sous la direction de la commissaire Chantal Pontbriand.

 

PIERRE TOUSSAINT
OLAF, 2008
« Au début, il y avait un fleuve.
Les hommes lui donnèrent un nom, ils l’appelèrent « Le Rhône ».
Aujourd’hui, le Rhône est dompté par la France et ses berges façonnées par les principes de notre société.
Et pourtant, entre deux vrombissements du passage des poids lourds sur le pont en béton armé, un homme respire contre la pierre même tel une pierre lui aussi sous son drapé gris.
Comme revenu à l’ère des premiers hommes, cet homme errant et grand a aussi un nom, il s’appelle Olaf. » P.T.
Pierre Toussaint est né à Bruxelles en 1982. En 2004, il commence des études de photographie à l’école supérieure des arts de l’image « Le 75 » à Bruxelles. En fin de cursus, il effectue un Erasmus à l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles.
Il intègre l’ENSP l’année suivante et obtient un Master en photographie en 2011. Il est alors sélectionné pour réaliser un post‐diplôme à l’université de Senac à São Paulo au Brésil. Pierre Toussaint vit et travaille à Bruxelles.

 

30 ANS DE L’ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DE LA PHOTOGRAPHIE D’ARLES
Huit jeunes photographes et vidéastes récemment diplômés de l’École d’Arles.

Commissaires de l’exposition : Fannie Escoulen et Florence Maille
Voici un état des lieux d’une nouvelle génération active qui s’offre à nous.
Le quotidien, la famille, l’intime, l’adolescence, le voyage, la ville, le territoire politique, l’histoire en marche, autant de problématiques abordées par ces jeunes artistes animés par un même engagement, celui d’une interrogation permanente face à l’immensité des possibles de la création.

Pauline Fargue, Pages, 2012 – (diplômée en 2005)
Laëtitia Donval, La maison, 2011 – (diplômée en 2007)
Vera Schöpe, La montagne qui dévore les hommes, 2009 (diplômée en 2009)
Gilles Pourtier et Anne-Claire Broc’h, Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui !, 2012 (diplômés en 2009)
Justine Pluvinage, Le dernier mot, 2009 - (diplômée en 2009)
Lola Hakimian, Midday, 2010 (diplômée en 2010)
Johan Attia, Shangaï, I brought you flowers, 2011 (diplômé en 2011)
Mouna Saboni, Je voudrais voir la mer, 2010-2011 (diplômée en 2012)

L’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles
Établissement d’enseignement unique, entièrement consacré à ce qui le définit de manière exemplaire – l’art, la photographie, l’image –, l’École nationale supérieure de la photographie a aujourd’hui trente ans. Trente années durant lesquelles l’image fixe (et parfois en mouvement) n’a cessée d’être à la fois pratiquée et étudiée, passionnément, dans toutes ses particularités, par-delà ce que sa surface lisse donne à voir de la vie. Ainsi, depuis 1982, les six cent quarante sept étudiants, de tous pays, ayant reçu une formation à l’ENSP contribuent largement à composer, même indirectement, l’histoire de l’art en général et celle de la photographie en particulier. Artistes, commissaires d’expositions, conservateurs, restaurateurs, responsables scientifiques de collections, responsables de centres d’art, galeristes, iconographes, journalistes, historiens, professeurs, collectionneurs, écrivains, tous irriguent et renouvellent, à leur façon, le vaste territoire de la création.
Rémy Fenzy, Directeur de l’ENSP