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“ENNEMI PUBLIC” page 780  
à la Galerie Magda Danysz, Paris

du 12 janvier au 16 février 2013



http://www.magda-gallery.com

© Anne-Frédérique Fer, vernissage, le 12 janvier 2013.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Zhang Dali, AK-47, 80x100 cm, 2010, courtesy galerie Magda Danysz.
2/  Maleonn, Little Flagman 1,135x90cm, 2008, courtesy galerie Magda Danysz.
3/  Mat Collishaw, Last Meal on Death Row, Karla Faye Tucker, courtesy Galerie Magda Danysz – Analix Forever.

extrait du communiqué de presse :

Commissaires d'exposition : Barbara Polla et Magda Danysz

ENNEMI PUBLIC avec Mat COLLISHAW, Zhang DALI, Mounir FATMI, Eric HUSSENOT, MALEONN, Joanna MALINOWSKA, Luc MATTENBERGER, Jean-Michel PANCIN, Jackie SUMELL et VHILS (Alexandre FARTO)

« Qu'emprisonne-t-on dans une galerie ? Souvent ce que l'on ne peut pas voir, pas montrer ailleurs ; parfois le monde, la vie, la rue. Pour cette exposition, la prison elle-même. L'enfermement. L'ennemi public, celui qui méritait autrefois l'échafaud ; celui dont aujourd'hui on ne sait souvent plus que faire. Qui est l’ennemi public, en France, en Norvège, aux Etats-Unis ? Pourquoi enferme-t-on des ennemis privés, voire des amis – les oiseaux ? Quel est le sens de la prison, si tant est qu’elle en a un ? » Barbara Polla.

La galerie Magda Danysz invite Barbara Polla comme co-commissaire de l’exposition « Ennemi Public », une exposition de groupe qui tend à comprendre qui est aujourd’hui ‘l’ennemi public’ à travers les questions de destruction, d’enfermement ou d’acte vandale.
« Quelle place pour la créativité en prison ? Comment survivre en prison ? Comme le dit si bien l’artiste britannique Sarah Lucas : “En prison la seule liberté est la liberté d'imagination, donc j'ai pensé, voyons ce qu'ils font avec cette liberté là... " » ajoute Barbara Polla.

Dans l’œuvre de Mat COLLISHAW, la question de l’enfermement est récurrente. Dès le début de sa carrière, dans Bird-Song cycle, il enferme des oiseaux auxquels il ôte non seulement leur liberté de voler mais dont il limite également la liberté de chanter. En 2010, c’est le dernier repas des condamnés à mort américains qui fait l’objet d’une série de nature morte, il nomme alors ces œuvres du nom du condamné comme pour nous empêcher d’oublier qu’il s’agit bien du dernier repas de quelqu’un.
Jean-Michel PANCIN choisit la prison comme sujet de son œuvre et le bâtiment architectural de la prison d’Avignon devient l’objet de son travail artistique.
Jackie SUMELL propose une œuvre réalisée avec Herman Joshua Wallace, détenu pendant 38 ans au secret dans une prison de Louisiane. Cette œuvre, née de la question posée en 2003 par Jackie SUMELL à Herman Wallace "De quel genre de maison un homme qui a vécu dans une boite de 6x9m pendant plus de 30 ans peut-il rêver ? » offre encore une autre forme de réflexion sur le sujet.
VHILS (Alexandre FARTO) quant à lui réalise des œuvres au marteau piqueur sur les murs de la ville. La destruction n’est pas un acte de vandalisme dans son travail et il cherche par cette technique à retracer l’archéologie urbaine mais ce geste le positionne bien souvent aux yeux de la justice comme ‘l’ennemi public’.