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“Basim Magdy” Confronting the Monster in a Monster Costume
au Centre culturel Suisse, Paris

du 1er février au 3 mars 2013



www.ccsparis.com

 

 

© Anne-Frédérique Fer, présentation presse, le 1er février 2013.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Basim Magdy, Our Hope Reflected Jewels in the Sky, 2012. Peinture en spray et acrylique sur papier, 46 x 61 cm. Courtesy de l’artiste. © Basim Magdy.
2/  Basim Magdy, Time Laughs Back at You Like a Sunken Ship, 2012. Film Super 8 transféré en vidéo HD, 9’ 31’’. Courtesy Newman Popiashvili Gallery, New York et artSümer, Istanbul. © Basim Magdy.
3/  Basim Magdy, An Eavesdropper Lurks in the Shadows of Your Every Thought, 2010. Peinture acrylique, acrylique et gouache sur papie, 64 x 103 cm. Courtesy de l’artiste et Newman Popiashvili Gallery, New York. © Basim Magdy.

 

extrait du communiqué de presse :

 

Artiste égyptien né en 1977, vivant à Bâle, Basim Magdy s’est récemment fait connaître en France par sa participation à la Triennale au Palais de Tokyo. Le CCS présente sa première exposition personnelle en France, composée d’une projection de film et de nouvelles oeuvres sur papier. Time Laughs Back at You Like a Sunken Ship (2012, 9’31’’), tourné en super 8 et présenté en vidéo HD, s’inspire de l’esthétique des films amateurs des années 1970. Un personnage perçoit son environnement à travers une étrange sculpture portative, et le montage d’images crée une narration onirique sur le passage du temps. Ses oeuvres sur papier, mêlant gouache, peinture acrylique, spray ou collage, proposent des scènes rétro-futuristes d’un monde en mutation, où l’homme a un statut incertain.

Regine Basha pour le journal Le Phare
« Malgré la tentation de décrypter le titre de l’exposition de Basim Magdy, nous allons nous pencher plutôt sur la qualité expérimentale de son travail récent, dessins et film confondus. Les dessins – qu’il vaudrait mieux appeler peintures – explorent la relation intime qu’entretiennent science fiction et vie quotidienne. Bien que Magdy crée un cadre symbolique dont les formes abstraites rappellent l’époque moderne industrialisée, les personnages jouent généralement un rôle qui, à notre ère électronique, nous est familier. La couleur largement saturée crée une ambiance de paranoïa et de toxicité, même si aucun évènement n’a lieu. Souvent, les personnages utilisent de manière ostentatoire des paraboles satellite, des caméras de surveillance, des dômes et d’autres outils liés à un pouvoir occulte qui contrôle l’environnement naturel. Un de ces outils à miroir, que l’on retrouve aussi dans le film Time Laughs Back at You Like a Sunken Ship, paraît avoir un effet qui augmente et diminue simultanément la perception sensorielle. Quoi qu’il en soit, cela suggère que notre relation à la technologie se mue rapidement en dépendance biologique.»