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“Marc Bauer” Le collectionneur
au Centre culturel Suisse, Paris

du 1er février au 14 avril 2013



www.ccsparis.com

 

 

© Anne-Frédérique Fer, présentation presse, le 1er février 2013.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Marc Bauer, Le collectionneur, 2012. Crayon gris sur papier, 32x45cm. Courtesy de l’artiste et de la galerie Freymond Guth, Zurich. © Marc Bauer.
2/  Marc Bauer, L’architecte, 2012, Affiche du film. Design Vincent van der Marck © Marc Bauer.
3/  Marc Bauer, Le collectionneur, 2012. Crayon gris sur papier, 32x45cm. Courtesy de l’artiste et de la galerie Freymond Guth, Zurich. © Marc Bauer.

 

extrait du communiqué de presse :

 

Le collectionneur est celui qui regroupe ce qui est dispersé, il crée ainsi son ordre dans l’univers qui l’entoure et assoit son pouvoir dans le contrôle et la réunion des objets qui lui appartiennent. Dans cette exposition qui présente des dessins sur papier, sur plexiglas, ainsi que des dessins muraux, Marc Bauer se focalise sur une période sombre de l’Histoire, la France sous l’Occupation, et en particulier sur la spoliation des biens juifs par les nazis. Il reconstitue ces atmosphères d’appartements bourgeois parisiens quittés précipitamment, et les met en perspective avec d’autres collections.

 

L’architecte de Marc Bauer
Projection le vendredi 1er février et samedi 13 avril à 20h
En regard de l’exposition Le collectionneur, Marc Bauer a également conçu un film d’animation : L’architecte. La projection de ce film de 26 minutes est accompagnée d’un live du groupe de rock français, Kafka. Muet, noir et blanc, L’architecte est réalisé selon les techniques originelles de l’animation, chaque peinture à l’huile sur plexiglas est photographiée et montée l’une après l’autre. L’épilogue, lui, est en couleur et en animation numérique. L’action se situe en 1922, lors de la projection du film de Friedrich Wilhelm Murnau Nosferatu, eine Symphonie des Grauens à Berlin. Un garçon est assis dans la salle de cinéma, des scènes de Nosferatu se mêlent aux visions prophétiques du jeune spectateur – son futur probable en officier nazi, des scènes de déportation, des bombardements. En traçant un voyage mental à travers des villes et des paysages cauchemardesques, Marc Bauer traite avec pudeur de la question du libre arbitre d’un individu bientôt broyé par l’Histoire.

Extrait de l’entretien avec Marc Bauer, journal Le Phare
«Tous mes travaux partent d’une expérience intime, car je me laisse guider uniquement par cette émotion que je recherche mais que je ne peux ni analyser, ni verbaliser. Je pense aussi que l’on constitue son identité à partir du récit que l’on fait de soi-même. On est toujours en train de se raconter tel ou tel événement de sa vie personnelle jusqu’à trouver une version, une narration qui fait sens pour chacun. Je ressens cela très fortement, c’est une sorte d’autofiction. Dans le travail je lie donc continuellement ces deux récits.»