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“THE NATURE OF THINGS” Gaël Davrinche et Zhang Dali
© Galerie Magda Danysz, Shanghai, vernissage de l'exposition, le 2 février 2013. |
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Légendes de gauche à droite : |
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extrait du communiqué de presse
La Galerie Magda Danysz accueille cet hiver, du 2 février au 9 mars, l’oeuvre de l’artiste français virtuose de la peinture : Gaël Davrinche aux côtés des sculptures monumentales en bronze du célèbre artiste chinois Zhang Dali. Diplômé de l’école des Beaux-Arts de Paris, Gaël Davrinche ne cesse de renouveler les techniques picturales des grands maîtres et ose se réapproprier leurs modèles. Exposée pour la première fois à Shanghaï, son oeuvre surprend par ses couleurs et ses textures, une occasion de découvrir un travail audacieux qui comporte de nombreuses références à l’Histoire de l’art. Zhang Dali quant à lui est l’un des artistes chinois contemporains les plus célèbres ; exposé dans de nombreux musées, il a participé à la Biennale de Venise ou aux Rencontres d’Arles. Pour cette exposition, Zhang Dali présente les sculptures en bronze de la série Man and Beast où l’homme et l’animal se mêlent à travers d’immenses sculptures témoignant d’un univers fantastique et merveilleux. Fin observateur de la société qui l’entoure, Gaël Davrinche ausculte avec justesse et humour l’individu dans d’immenses portraits et autoportraits qu’il réalise en série avec frénésie. Célèbre dès sa première série, Les Revisités dans laquelle il fait écho aux grands classiques de Velasquez à Van Gogh ; Gaël Davrinche se distingue pas sa touche spontanée et précise. Usant de beaucoup d’auto-dérision, il se représente lui-même affublé d’accessoires incongrus tels une passoire ou des gants de boxe. Dans sa série Memento Mori, l’artiste représente avec finesse et poésie des fleurs fanées sur des toiles de très grand format. Véritables métaphores de la vie, ces fleurs fragilisées symbolisent le renouveau et le changement ; plutôt qu’une version désespérée Gaël Davrinche pose un regard optimiste sur le monde à venir et offre la vision d’une renaissance par ces fleurs qui sèmeront des graines et donneront vie à de nouvelles fleurs avant de disparaitre. A l’origine de cette série, l’artiste évoque une réflexion sur l’homme et son environnement. Cette réflexion sur l’homme se retrouve dans les sculptures de Zhang Dali. Juxtaposant des animaux grandeur nature et des figures humaines qui s’enchevêtrent les uns aux autres, l’artiste propose une image puissante, presque violente, de la férocité de la tyrannie. L’animal, gueule ouverte, domine de toute sa puissance l’homme inerte et impassible. Ces sculptures en bronze mesurant jusqu’à près de trois mètres de haut font référence aux pensées de Confucius sur la tyrannie. Mises en regard des oeuvres de Gaël Davrinche, elles deviennent une réflexion plus large sur la nature des choses. Les oeuvres de Gaël Davrinche et de Zhang Dali soulèvent des questions sur la relation de l’individu et de son environnement. Les réflexions soulevées par Gaël Davrinche dans ses portraits sur le lien de l’homme avec le patrimoine qui forme son identité, prennent toute leur signification au sein de la métropole Shanghaienne. A travers l’exposition, les sculptures de Zhang Dali rythment cette réflexion, telles des rappels récurrents à une relation mythique entre l’homme et l’animal. Dans un monde où tout s’accelère, les oeuvres de Gaël Davrinche et de Zhang Dali instaurent un temps de réflexion et d’introspection. |
