contact rubrique Agenda Culturel :Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


“QUILT ART” l'art du patchwork
au Mona Bismarck American Center for art & culture, Paris

du 13 février au 19 mai 2013



www.monabismarck.org

 

 

© Anne-Frédérique Fer, vernissage presse, le 11 février 2013.

808_quilt-art_1808_quilt-art_2808_quilt-art_3

Légendes de gauche à droite :
1/  Quilt a un motif – variation en losanges (1969). One-patch quilt – diamonds variation Gee’s Bend, Alabama. © American Museum in Britain.
2/  Quilt en blocs de construction (Vers 1852). Tumbling blocks star quilt. © American Museum in Britain.
3/  Quilt en mosaique de diamants (1861). Mosaic diamonds quilt. © American Museum in Britain.



En parallèle : exposition de Zoe Pettijohn Schade
du 13 février au 19 mai 2013

En contrepoint à l’exposition QUILT ART : l’Art du Patchwork, le Mona Bismarck American Center a l’honneur d’accueillir les oeuvres de Zoe Pettijohn Schade au premier étage.

Formée au célèbre Cooper Union de New York, cette artiste américaine mène une réflexion sur les motifs textiles, au coeur de son travail artistique. Elle en fait la source d’inspiration principale de ses gouaches à travers de savants effets de répétition, d’assemblage et de superposition, créant des images énigmatiques, à mi-chemin entre représentation et abstraction. Son oeuvre apporte un nouvel éclairage sur la valeur des traditions décoratives et bouscule les hiérarchies habituelles qui séparent artisanat et beaux-arts. L’artiste, actuellement basée à Paris, est lauréate de la bourse Fulbright, ce qui lui permet d’étudier une collection de peintures pour textile du XVIIe siècle représentative de cette tradition française.

 


extrait du communiqué de presse

 

Le Mona Bismarck American Center for art & culture propose de découvrir du 13 février au 19 mai 2013, QUILT ART : L’ART DU PATCHWORK, une exposition conçue à partir des collections de textiles de l’American Museum in Britain.
Cette exposition qui présente 25 patchworks datés du XVIIIe et XXe siècle, apparaît ainsi comme une occasion exceptionnelle de célébrer la richesse et la diversité de la tradition américaine et témoigne, par la même occasion, de l’originalité et de la pluridisciplinarité du MB American Center en matière de programmation.

Depuis les trousseaux de mariées, la Rose de Saron, l’Album, l’Amitié, l’Etoile de Bethléem, le Patchwork fou, ainsi que des patchworks hawaïens très réputés, cette exposition met en exergue des modèles et matériaux typiquement américains, rarement exposés en France. Si la taille de certaines pièces souligne la virtuosité et la patience de leurs créateurs, on retrouve également dans les motifs des symboles et détails évoquant les réalités politiques, économiques, sociales et religieuses de leur époque.
Pendant l’exposition, les visiteurs auront l’occasion d’approfondir leur connaissance de ces symboles grâce à un cycle de conférences animé par Géraldine Chouard, professeur à l’Université Paris Dauphine. Dans le cadre d’ateliers en partenariat avec France Patchwork, la plus importante association française dédiée au patchwork, et pour ceux qui souhaitent s’essayer aux différentes techniques, des démonstrations, des quilting bees et discussions auront lieu tous les jeudis dans les galeries du MBAC. Une série de performances musicales inspirées par le thème du patchwork : soirées de jazz américain, de musique folk et acoustique sera également programmée.

Les tout premiers patchworks datent d’aussi loin que remonte la couture. Le monde antique (Egypte, Grèce, Proche-Orient) connaissait déjà la technique du patchwork. Elle figure dans la Bible qui fait état du « manteau de Joseph » cousu de diverses pièces de couleurs. En Europe, la pratique remonte au Moyen-âge, utilisée pour les vêtements des Croisés et pour les caparaçons (matelassés) qui protégeaient les chevaux lors des tournois. Les étendards étaient confectionnés selon la technique de l’appliqué et le costume d’Arlequin selon celui de l’assemblé, avec deux pièces juxtaposées.
Lors de leur émigration aux Etats-Unis, les communautés européennes ont importé leurs pratiques textiles respectives, qu’elles ont adaptées sur place, avec les tissus à leur disposition. De nature hétéroclite, la pratique mêle les étoffes du monde ancien, la production locale, ainsi que les tissus d’importation, comme la soie, résultant des techniques, styles et formes uniquement américains.

Situé à Bath en Grande Bretagne, l’American Museum in Britain fut fondé par le Docteur Dallas Pratt, psychiatre américain et collectionneur, et John Judkyn, antiquaire britannique, devenu citoyen américain en 1954. Ouvert au public en juillet 1961, il marqua l’aboutissement d’un projet initié par deux hommes dont l’ambition était de conserver et faire connaître les Arts décoratifs américains afin d’offrir une meilleure compréhension de l’histoire des Etats-Unis et de son peuple.
Les conservateurs Laura Beresford et Katherine Hebert, auteurs du catalogue Classic Quilts from the American Museum in Britain, ont contribué à cette exposition.