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“QUILT ART” l'art du patchwork
© Anne-Frédérique Fer, vernissage presse, le 11 février 2013. |
Légendes de gauche à droite :
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En parallèle : exposition de Zoe Pettijohn Schade En contrepoint à l’exposition QUILT ART : l’Art du Patchwork, le Mona Bismarck American Center a l’honneur d’accueillir les oeuvres de Zoe Pettijohn Schade au premier étage. Formée au célèbre Cooper Union de New York, cette artiste américaine mène une réflexion sur les motifs textiles, au coeur de son travail artistique. Elle en fait la source d’inspiration principale de ses gouaches à travers de savants effets de répétition, d’assemblage et de superposition, créant des images énigmatiques, à mi-chemin entre représentation et abstraction. Son oeuvre apporte un nouvel éclairage sur la valeur des traditions décoratives et bouscule les hiérarchies habituelles qui séparent artisanat et beaux-arts. L’artiste, actuellement basée à Paris, est lauréate de la bourse Fulbright, ce qui lui permet d’étudier une collection de peintures pour textile du XVIIe siècle représentative de cette tradition française.
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extrait du communiqué de presse
Le Mona Bismarck American Center for art & culture propose de découvrir du 13 février au 19 mai 2013, QUILT ART : L’ART DU PATCHWORK, une exposition conçue à partir des collections de textiles de l’American Museum in Britain. Depuis les trousseaux de mariées, la Rose de Saron, l’Album, l’Amitié, l’Etoile de Bethléem, le Patchwork fou, ainsi que des patchworks hawaïens très réputés, cette exposition met en exergue des modèles et matériaux typiquement américains, rarement exposés en France. Si la taille de certaines pièces souligne la virtuosité et la patience de leurs créateurs, on retrouve également dans les motifs des symboles et détails évoquant les réalités politiques, économiques, sociales et religieuses de leur époque. Les tout premiers patchworks datent d’aussi loin que remonte la couture. Le monde antique (Egypte, Grèce, Proche-Orient) connaissait déjà la technique du patchwork. Elle figure dans la Bible qui fait état du « manteau de Joseph » cousu de diverses pièces de couleurs. En Europe, la pratique remonte au Moyen-âge, utilisée pour les vêtements des Croisés et pour les caparaçons (matelassés) qui protégeaient les chevaux lors des tournois. Les étendards étaient confectionnés selon la technique de l’appliqué et le costume d’Arlequin selon celui de l’assemblé, avec deux pièces juxtaposées. Situé à Bath en Grande Bretagne, l’American Museum in Britain fut fondé par le Docteur Dallas Pratt, psychiatre américain et collectionneur, et John Judkyn, antiquaire britannique, devenu citoyen américain en 1954. Ouvert au public en juillet 1961, il marqua l’aboutissement d’un projet initié par deux hommes dont l’ambition était de conserver et faire connaître les Arts décoratifs américains afin d’offrir une meilleure compréhension de l’histoire des Etats-Unis et de son peuple. |