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“Marc Pataut” Humaine
au centre d'art Le Point du Jour, Cherbourg-Octeville

du 24 février au 19 mai 2013



www.lepointdujour.eu

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Légendes de gauche à droite :
1/  © Marc Pataut, Marie-Jo Noclain, Douchy-les-Mines, le 16 juin 2011.
2/  © Marc Pataut, Nus, Douchy-les-Mines, le 27 juillet et le 11 octobre 2011.
3/  © Marc Pataut, Fred Klaba, Douchy-les-Mines, le 14 juin 2011.

 

extrait du communiqué de presse

L’exposition
Humaine est issu d’une résidence à Douchy-les-Mines (Pas-de-Calais) entre 2008 et 2011. Marc Pataut y a travaillé le portrait avec trois femmes en se demandant comment, dans cette ancienne région industrielle, réactualiser une représentation du « peuple » ? En écho, sont présentées des oeuvres antérieures qui résultent d’expériences artistiques autant qu’humaines avec, par exemple, des compagnons d’Emmaüs en Alsace ou des lycéens en difficulté d’Aulnay-sous-Bois. L’exposition réunit une soixantaine de tirages noir et blanc de différents formats.

Le projet Humaine
Le projet Humaine est né d’une commande passée à Marc Pataut par le Centre régional de la photographie Nord – Pas-de-Calais (CRP) à Douchy-les-Mines. Des rencontres publiques avec des acteurs socioculturels du territoire ont d’abord permis à un groupe de travail de se constituer et de réaliser une première exposition « Terre » en 2008. Par la suite, le travail s’est orienté vers un dialogue avec trois femmes, Fred Klaba, Marie-Jo Noclain et Sylvie, Dureuil, qui se sont associées à la recherche de Marc Pataut.
Le livre et l’exposition Humaine ont été coproduits par l’Artothèque de Caen, le CRP, Le Point du Jour et la Ville de Clermont-Ferrand.
Parallèlement au Point du Jour, l’Artothèque de Caen présente des oeuvres de Marc Pataut du 8 mars au 19 mai 2013.

Présentation/biographique
Né en 1952 à Paris, Marc Pataut vit à Aubervilliers. Depuis 2001, il enseigne la photographie à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où il étudia lui-même dans l’atelier du sculpteur Étienne-Martin au début des années 1970.
Marc Pataut s’éloigne dans les années 1980 du reportage pour développer des projets de longue durée. Ils constituent autant d’engagements ; non parce qu’ils témoigneraient simplement d’un contexte, mais parce qu’ils s’élaborent en fonction d’une situation sociale, institutionnelle et humaine à chaque fois spécifique. Son travail avec les enfants de l’hôpital de jour d’Aubervilliers en 1981 est fondateur de cette démarche.
En 1986-1987, Marc Pataut photographie son propre corps pour la série Apartheid. En 1990, il cofonde l’association Ne pas plier dont l’objet est « de créer, produire et diffuser des images qui ont du sens, pour des causes et des sujets humains d’urgence nationale et internationale » suivant un « partage du sujet et de sa coproduction ».
Le Stedejlyk Museum d’Amsterdam consacre en 1995 une exposition au travail de l’association.
Dans les années 1990, il réalise notamment : Aulnay-sous-quoi ? (1992-1993) avec des lycéens en difficulté ; Emmaüs (1993-1994) avec des compagnons d’Emmaus en Alsace ; La Rue (1996-1997) avec des vendeurs de ce journal à Paris.
En 1994-1995, Marc Pataut rend régulièrement visite aux habitants du Cornillon, un terrain vague situé à l’emplacement du futur Stade de France à Saint-Denis. Le Cornillon – Grand Stade est publié et exposé à la Documenta X de Kassel en 1997.
Entre 1996 et 2000, il réalise le projet Du paysage à la parole, à l’invitation de la Maison des

arts et de la communication de Sallaumines.
Dans Sortir la tête (2001-2002), conduit avec Peuple et Culture Corrèze, il rencontre des hommes et des femmes du « pays de Tulle ». Cette enquête est exposée dans des villages, puis dans « Des territoires » à l’École nationale supérieure des beaux-arts en 2001.
En 2001-2003, le Bureau des compétences et des désirs propose à Marc Pataut de travailler avec l’association Sol en Si à Marseille. Le film Les enfants ont des oreilles est réalisé avec des enfants et des parents touchés par le VIH.

Toujours ou jamais (2003-2008) est commandité par l’Artothèque du Limousin et le Centre hospitalier universitaire de Limoges. Ce travail dans une unité de soins pour adolescents en difficulté fait l’objet d’un livre aux éditions Lienart.
En 2008, à la suite d’une commande du musée d’Art contemporain de Barcelone dans une usine de la ville, Marc Pataut participe à l’exposition « Archivio universal. La condición del documento y la utopía fotográfica moderna ».