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“Soleil froid” saison 1
au Palais de Tokyo, Paris

du 27 février au 20 mai 2013



www.palaisdetokyo.com

© Anne-Frédérique Fer, vernissage presse de la saison 1 "Soleil froid", présentation des expositions par Jean de Loisy, président du Palais de Tokyo, avec les commissaires et les artistes des expositions, le 25 février 2013.
Expositions dans l'ordre d'apparition : Julio Le Parc / François Curlet / Nouvelles Impressions de Raymond Roussel / Daniel Dewar & Grégory Gicquel / Hicham Berrada (Les Modules - Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent).

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Légendes de gauche à droite :
1/  Julio Le Parc, Modulation 1125, 2003. Acrylique sur toile, 60x60 cm. Collection : Julio Le Parc. Photo : Atelier Le Parc.
2/  Raymond Roussel, Étoile cosmique, 1923. Collection littéraire Pierre Leroy (Paris).
3/  Julio Le Parc, Cloison à lames réfléchissantes, 1966-2005. Acier, 232x277x80 cm. Collection : Julio Le Parc . Photo : Atelier Le Parc.



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Interview de Daria de Beauvais, commissaire de l'exposition Julio Le Parc,
par Pierre Normann Granier, au Palais de Tokyo, le 25 février 2013, © FranceFineArt.


extrait du communiqué de presse

De l’invention de l’oeuvre aux artifices d’un nouveau monde
Après la saison « Imaginez l’imaginaire » qui a entraîné le visiteur dans le sillage même de l’invention de l’oeuvre, la nouvelle saison du Palais de Tokyo « Soleil froid » explore la surface d’un monde étrange où, comme l’écrivait Raymond Roussel à propos de l’écriture, « rien de réel ne doit entrer ». Celui-là même qui écrivait Nouvelles impressions d’Afrique sans avoir jamais posé le pied sur ce vaste continent inspire cette saison placée sous le signe d’un soleil paradoxal, un soleil qui, comme le souligne Michel Foucault, « ne bouge pas, équitable à toutes choses, dressé pour toujours au-dessus de chacune » et qui éclaire un monde où « tout est lumineux. Mais rien n’y raconte le jour : il n’y a ni heure ni ombre. » Les artifices d’un tel monde font naître des « espaces insoupçonnés » que les nombreux artistes invités pour cette saison explorent chacun à leur manière.

Jeux de lumière, jeux de formes et jeux de mots
Sous le signe de ce « Soleil froid », Julio Le Parc, artiste historique dont les oeuvres immersives ont influencé les artistes les plus contemporains, déploie son oeuvre. A l’occasion de sa première grande exposition en France depuis les années 1980, ses recherches sur la lumière et le mouvement sont mises au service d’un art militant pour la participation du visiteur et son émancipation.
Cette attention à l’augmentation du champ de conscience du visiteur se retrouve dans l’exposition « Nouvelles impressions de Raymond Roussel », conçue par le commissaire invité François Piron, qui rend manifeste l’influence de ce génie fulgurant de la littérature sur de nombreux artistes contemporains. On y retrouve des figures inclassables comme Mike Kelley ou Guy de Cointet, mais aussi Jules Verne ou Marcel Duchamp.
Dans le même élan, trois expositions monographiques débordent les états-limites : que ce soient les objets que François Curlet transforme en « outils mentaux qui nous travaillent en permanence », l’idée même de sculpture déconstruite en images-mouvements par le duo d’artistes Dewar & Gicquel, ou la psyché étirée en tous sens par Joachim Koester. Enfin, Evariste Richer inaugure une nouvelle « Bibliothèque d’artiste » où se rencontrent constellations et collections minéralogiques.
A cet ensemble, s’ajoutent Meltem, une exposition collective sur les nouvelles pratiques de la sculpture, conçue avec l’école nationale supérieure des Arts Décoratifs, ainsi que deux salves de Modules – Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent qui permettront de découvrir une proposition de Nadja Argyropoulou « Hell as Pavilion » et les expositions de Hicham Berrada, Lars Morell, Pierre Paulin, Clémence Seilles puis Jean-Michel Pancin, Gauthier Leroy et Marcos Avila Forero.


Les expositions :


Julio Le Parc - du 27 février au 13 mai -
Commissaire : Daria de Beauvais, Conseiller scientifique : Matthieu Poirier

« D’une manière générale, par mes expériences, j’ai cherché à provoquer un comportement différent du spectateur (...) pour trouver avec le public les moyens de combattre la passivité, la dépendance ou le conditionnement idéologique, en développant les capacités de réflexion, de comparaison, d’analyse, de création, d’action. » Julio Le Parc

Artiste historique, figure influente de la création la plus contemporaine, Julio Le Parc bénéficie pour la première fois depuis les années 1980 d’une exposition d’envergure en France. Son art engagé est un art d’immersion où, grâce à des recherches sur la lumière et le mouvement, le visiteur est invité à découvrir de nouvelles manières d’interagir avec le monde. On découvre une pratique éloignée de tout psychologisme, un art qui participe d’une utopie sociale et qui, sur un mode industriel, participe à la reconstruction toujours en cours de notre environnement. Sur 2000 m2, l’exposition au Palais de Tokyo permet d’appréhender toutes les facettes d’une oeuvre faite de peintures, de sculptures et d’installations monumentales.

Un artiste visionaire et engagé
Précurseur de l’art cinétique et de l’Op Art, membre fondateur du G.R.A.V. (Groupe de Recherche d’Art Visuel) et lauréat du grand prix international de peinture de la biennale de Venise en 1966, Julio Le Parc (né en 1928 en Argentine, vit et travaille à Cachan) est un personnage emblématique de l’histoire de l’art. Artiste engagé, il fut expulsé de France en mai 1968 pour sa participation à l’atelier populaire et ses manifestations contre les institutions. Défenseur des droits de l’homme, il lutta contre les dictatures d’Amérique Latine. Personnalité entière, il refusa en 1972 une rétrospective au musée d’Art moderne de la Ville de Paris en la jouant à pile ou face.
Une figure influente pour les jeunes générations
Les travaux de Julio Le Parc sur le champ visuel, le mouvement, la lumière ou encore sur le rapport entre l’oeuvre et le spectateur, correspondent à des questionnements très contemporains. L’engagement physique du visiteur, le trouble visuel ou la réduction/ amplification des formes sont des préoccupations capitales pour de nombreux artistes qui aujourd’hui mettent à profit ses recherches. Il s’agit de montrer à quel point la pratique de ce jeune artiste de 84 ans demeure actuelle, de transmettre son esprit de recherche et d’expérimentation et de faire découvrir ou redécouvrir un travail généreux, ludique et visionnaire.
La première monographie d’envergure en France
Cette importante monographie de Julio Le Parc, présente des interventions monumentales dans les espaces de circulation du Palais de Tokyo, ainsi qu’un choix d’œuvres phares des années 1950 à nos jours. Certaines sont des adaptations à l’échelle du lieu d’oeuvres historiques, leur donnant ainsi une nouvelle vie. L’exposition propose également de dépasser la séduction première du travail de Julio Le Parc en le confrontant à ses oeuvres plus politiques, voire utopiques. La scénographie originale joue sur des alternances de zones obscures et lumineuses, avec des oeuvres flottant dans l’espace : une expérience sensorielle alliant lumière, énergie et mouvement.

Quelques œuvres de l’exposition
Lumières

Julio Le Parc commence à expérimenter la lumière en 1959. Elle n’est à l’origine qu’un moyen pour mettre en forme ses préoccupations, entre autres la création d’oeuvres en évolution perpétuelle. Le résultat en est « un jeu constant et imprévisible d’ombres et de lumière ». Pour l’artiste, il s’agit, à travers des oeuvres d’une beauté et d’une simplicité inouïes, de « commencer ou de poursuivre la démolition des notions traditionnelles sur l’art, son faire, son spectacle et son appréciation. »
Modulations
Les Modulations sont un bon exemple de la grande diversité de la production de Julio Le Parc. Il recherche sans cesse la différence, voire la divergence avec les théories qu’il a lui-même prônées. Tout d’abord en noir et blanc puis en couleurs, à la fin des années 1970, ces tableaux de grilles, ondulations ou faisceaux lumineux évoquent un aspect fantomatique : « une présence immatérielle flotte là, à quelques centimètres du tableau, ou parfois derrière lui, dans un monde à pénétrer. »
Reliefs
Un « piège de lumières », c’est ainsi que l’artiste définit sa recherche sur les reliefs, initiée en 1960. La multiplication des points de vue est primordiale pour appréhender ces oeuvres faites de bois ou de plastique, qui changent de forme par un jeu de reflets et de variations. Simples dessins dans un premier temps, puis tableaux en relief ou véritables sculptures, les travaux de cette série ont été réalisés dans la continuité des recherches sur la lumière ou les mobiles et manipulent le regard du spectateur.


Nouvelles impressions de Raymond Roussel - du 27 février au 20 mai -
Commissaire : François Piron, Commissaire associé : Marc Bembekoff

« Mon âme est une étrange usine » Raymond Roussel

Sous les auspices de la figure excentrique et fascinante de Raymond Roussel (1877-1933), le Palais de Tokyo accueille une exposition ambitieuse qui cartographie l’influence de ce génie fulgurant sur les artistes d’aujourd’hui. Celui qui fut écrivain, poète, dramaturge, mais aussi pianiste hors pair, médaille d’or de tir au pistolet, inventeur de la roulotte automobile de luxe, créateur de la « machine à lire » aura d’abord et surtout exploré les ressources d’une écriture tournée sur elle même et sans lien apparent avec le monde réel : il en ressort un imaginaire en autarcie pure qui réunit à l’occasion de cette exposition Jules Verne, Marcel Duchamp ou encore Mike Kelley et Guy de Cointet.
Raymond Roussel est enfin célébré à Paris. C’est justice bien tardive pour cet écrivain qui tient depuis un siècle dans l’imaginaire des artistes — de quelques-uns seulement, mais non des moindres — une place centrale, incarnant la figure de l’artiste entièrement dédié, jusqu’aux frontières de la raison, à son oeuvre, celle de l’artiste créateur d’un « monde complet », « ne suivant que la pente de son imagination » (André Breton). Les « Nouvelles impressions de Raymond Roussel » sont une suite et un complément à l’exposition « Impressions de Raymond Roussel », qui a eu lieu au Museo Reina Sofia (Madrid) en 2011 et au Museu Serralves (Porto) en 2012. S’y traçait une histoire diagonale de l’art du XXe siècle, reliant les points entre les artistes et créateurs qui ont dit l’influence de cet auteur, de ses écrits, sur leur oeuvre. Pour commencer Marcel Duchamp, puis les surréalistes, mais aussi Michel Foucault ou Georges Perec. Ces « Nouvelles impressions de Raymond Roussel » proposent cette fois de laisser une plus large place à l’aujourd’hui et réunit des artistes rencontrés au cours de ces dernières années de recherche autour de Roussel. Il n’a pas paru nécessaire que leur relation à cet écrivain prenne la forme d’un hommage, ni même s’y réfère explicitement. Ce serait sous-estimer la nature de ces influences, aussi profondes que souterraines, que de les réduire à des jeux de citation. Ces oeuvres ne sont pas réductibles à un thème et leur réunion ici est un exercice de dépliage des motifs – toujours différents – que les artistes ont puisé chez Roussel, consciemment ou non, selon une lecture dont il faut bien assumer la partialité. C’est bien le « plus grand magnétiseur des temps modernes », selon André Breton, que cette exposition vient rappeler aux mémoires ; celui qui, pour Michel Leiris, a réalisé « l’évasion du domaine de la Réalité dans celui de la Conception ». C’est dire le pouvoir de la poésie, sa capacité à faire passer dans un « monde à l’envers » ; ce vaste théâtre, enfantin et parfois cruel, qu’est l’univers de Raymond Roussel.


François Curlet, Fugu - du 27 février au 20 mai -
Commissaire : Rebecca Lamarche-Vadel

« Oui on pourrait demander à Romy Schneider aussi, j’ai un contact dans l’au-delà, elle s’intéresse beaucoup au design. Ça serait très juste sur ce projet. Sinon Jacqueline Maillan est ok pour faire quelque chose à Frieze je crois, à vérifier auprès de Jacques Chazot avec qui je suis en relation. » M.A.

Pour sa première grande exposition monographique à Paris, François Curlet, adepte du détournement d’objet, déploie son univers distancié qui met à mal les clichés du monde. Slogans publicitaires, faits divers ou objets du quotidien et fictions sont prétexte à une poésie subtile à la fois existentielle et populaire. Emerge un monde nourri par les paradoxes où, à l’image du poisson fugu très prisé au Japon, le mets délicieux peut se transformer en un poison redoutable. Le visiteur oscille entre plaisir cérébral aux apparences légères et une gravité latente qui peut ressurgir à tout moment.
Entre scepticisme joyeux et rire cynique
« Fugu », exposition monographique consacrée à l’artiste François Curlet (né en 1967, vit et travaille à Bruxelles), présente au Palais de Tokyo un important ensemble d’oeuvres datant de 1985 à 2012. L’artiste développe depuis la fin des années 1980 un corpus où le monde matériel est démantelé, déréglé et distordu au travers d’une poésie du quotidien. En usant autant de l’artefact que de la philosophie, l’artiste développe une stratégie où les associations d’idées se transforment en allégories, où l’esprit se trouve saisi par de surprenants dialogues de formes, mettant en mouvement le pouvoir de l’imagination et réinventant en permanence notre environnement naturel et matériel. De l’existentiel au trivial, l’intérêt de François Curlet semble n’avoir aucune limite, aucun territoire. Encourageant l’esprit critique, son travail invite à la réinvention, à la surprise, en usant autant d’un vocabulaire proche d’un scepticisme joyeux que du rire cynique.
Des objets poussés à l’état-limite
Atomique, l’ensemble de son travail n’obéit cependant à aucun algorithme, et chaque oeuvre semble plutôt procéder de son propre théorème, François Curlet cherchant dans chaque objet ses possibles qualités « radioactives ». Micro-histoire, faits divers, évènements historiques, brèves politiques, slogans publicitaires, anecdotes sociales, produits dérivés et jeux de mots sont autant de terreaux pour le travail de l’artiste. Vision hallucinatoire, l’oeuvre de François Curlet cultive l’étatlimite, où l’objet oscille entre fictions et réalités, jouissance et empoisonnement, à l’image du poisson fugu. Dans le sillage d’artistes tels qu’Erik Satie, George Brecht, Jef Geys, John Knight ou du film Mon oncle d’Amérique (1979) d’Alain Resnais, François Curlet dessine un univers où l’humour est aussi utilisé pour défaire les protocoles sociaux.


Evariste Richer, Le grand élastique - du 27 février au 20 mai -
Commissaire : Julien Fronsacq

« Certaines oeuvres sont comme autant de voiles opaques et de surfaces de projection pour l’imaginaire. » Evariste Richer

Après Ryan Gander, Evariste Richer conçoit une nouvelle « Bibliothèque d’artiste » pour le Palais de Tokyo. L’occasion pour l’artiste d’entraîner le visiteur dans le plus lointain comme dans le plus enfoui. On y découvre ainsi la démesure d’une photographie à l’échelle de milliards d’étoiles que constituent les nuages de Magellan mise en regard de la présentation exhaustive de la collection minéralogique de l’abbé René Just Haüy. L’univers de référence de l’artiste se joue à la croisée des disciplines, reliant des mondes qui a priori s’ignorent et qui, le temps d’une exposition, invitent à faire l’expérience des distorsions provoquées par les instruments de mesure inventés au cours des siècles. L’artiste met en évidence les correspondances entre le refoulé minéral et l’immensité en expansion, le poétique et le cosmique, la réalité et l’imaginaire.
Bibliothèque d’artiste
Chaque saison, un artiste est invité à réaliser une exposition qui donne accès à un espace qui n’existe que par et dans son esprit en mettant en scène les connections implicites de son univers mental. Ce programme permet de découvrir sa sensibilité et d’être au plus près de l’acte créateur. « L’une des meilleures manières de recréer la pensée d’un homme : reconstituer sa bibliothèque » écrit Marguerite Yourcenar dans les Carnets de notes des Mémoires d’Hadrien.
L’écart entre science et réalité
Si l’art d’Evariste Richer (né en 1969, vit et travaille à Paris) devait se résumer en une action, ce serait celle de l’écart. Écart entre les sciences et le réel d’abord. Dans nombre de ses oeuvres, Evariste Richer s’inspire des instruments de mesure. Destinés à quantifier et par là rationaliser les phénomènes, ceux-là sont remis en jeu pour établir une tension entre l’objet et le sujet, le réel et l’invisible. La réduction des moyens en accentue l’écart évocateur. Evariste Richer appréhende les distorsions propres aux instruments de mesure ou émergeant au fil de l’évolution technique et scientifique. Explorant la fécondité sémantique, parfois même affective, de ce territoire, il en exhume autant de récits proposés au spectateur.
Astronomie, minéralogie : le lointain et le profond
Pour « Le Grand élastique », Evariste Richer conçoit une bibliothèque embrassant des objets aussi différents qu’un observatoire astronomique indien, une collection de minéraux et une photographie de nuages célestes. Au cours d’un voyage en Inde il y a quelques années, Evariste Richer a visité le site d’observation astronomique Jantar Mantar de Jaipur, construit dans la première moitié du XVIIIe siècle. Cet observatoire de la mécanique céleste parmi les plus grands jamais édifiés, désormais obsolète, demeure au croisement du « point fixe » et du mouvement astral, du minéral et du céleste. La minéralogie est une discipline aux méthodes variées qui répertorie et classe les minéraux. Elle préside à la constitution de collections comprenant des pierres récupérées à plus de trois-cents kilomètres de profondeur ou provenant d’astéroïdes lointains. L’histoire de cette discipline a été fortement marquée par l’abbé René Juste Haüy, auteur d’une méthode d’analyse structurelle visant à définir l’espèce minérale dans sa globalité. Plus d’un siècle plus tard, la collection de Roger Caillois et son approche simultanément typologique et poétique ont fait également date. Inventée en 1931 par Bernhard Schmidt, la lame de Schmidt est une lentille asphérique utilisée pour corriger l’aberration géométrique dans les télescopes utilisant un miroir primaire sphérique. Dès 1949 des télescopes de Schmidt de différents observatoires, centralisés par celui du Mont Palomar (Californie), contribuent en huit ans à la réalisation de centaines de photographies, produisant une véritable mise au carreau du ciel, produisant une véritable mise au carreau du ciel. Evariste Richer a fouillé au sein de ces constellations pour révéler les nuages de Magellan, véritables matrices à étoiles, et conduire notre regard le long de cet infini fragmenté et étiré. Evariste Richer conçoit sa bibliothèque à la manière d’« un grand élastique » qui, à l’instar de Jantar Mantar, relie le profond au lointain, une ellipse révélant l’instabilité des outils et l’irréductibilité de notre monde au visible.


Et aussi :

Daniel Dewar & Grégory Gicquel, Jus d’orange - du 27 février au 20 mai -
Commissaire : Marc Bembekoff

Joac Him Koester, reptile brain or reptile body , it’s you r animal - du 27 février au 20 mai -
Commissaire : Akiko Miki

Les MODULES, Fondation Pierre Bergé / Yves Saint Laurent

- du 27 février au 04 avril : Hicham Berada, Lars Morel, Piere Paulin, Clémence Seiles, Hell As Pavilion

- du 19 avril au 20 mai : Gauthier Leroy (Lauréat du Prix Grolsch du Off 2012), Jean-Michel Pancin, Marcos Avila Forero (Lauréat du Prix Découverte des Amis du Palais de Tokyo 2012)

MELTEM Avec l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs - du 20 mars au 15 avril -