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“Fabrice Gygi” page 842
au Centre culturel Suisse, Paris

du 8 mars au 14 avril 2013



www.ccsparis.com

 

 

© Anne-Frédérique Fer, vernissage, le 8 mars 2013.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Fabrice Gygi, Bague en argent, 2012. © Fabrice Gygi.
2/  Fabrice Gygi, Spirit Reactor, 2012. © Fabrice Gygi.
3/  Fabrice Gygi, sans titre, 2011, Acier et béton, 160x40x50 cm. © Fabrice Gygi.


extrait du communiqué de presse

 

Fabrice Gygi est l’un des artistes suisses majeurs de sa génération. Dès les années 1990, il développe un travail de sculptures et d’installations – tentes, remorques, paravents, gradins, local de vote ou structures anti-émeutes – qui interrogent les systèmes de contrôle de la société contemporaine. Il explore également une esthétique plus minimale avec des grilles, des airbags, des mines ou des potences. Parallèlement, il réalise des performances, ainsi que des oeuvres sur papier, consacrées principalement au corps, notamment aux motifs de ses tatouages. Depuis trois ans, il s’est consacré à la fabrication de bijoux originaux, dont les motifs sont inspirés des architectones de Malevitch. L’exposition au CCS est une étape importante pour le retour de Fabrice Gygi sur la scène artistique. Une sculpture en métal et bâches, composées de trois cubes imbriqués, propose un condensé étonnant de ses préoccupations anciennes et actuelles.

Texte de Christophe Kihm pour le journal Le Phare
«D’une ligne à l’autre, de l’artiste à l’artisan se trame donc une passionnante aventure formelle : les lignes abstraites et pures sont retenues alors que sont abandonnées les logiques de signes. Une nouvelle recherche se précise à travers une architectonique qui relie la bague et le monument : car les formes qui composent les micro-architectures de ces bagues sont comme soclées sur leurs anneaux puis sur les doigts qui les portent et font saillir, dans ces bijoux, des virtualités sculpturales. On doit alors les voir et les comprendre comme autant de maquettes et de prototypes pris dans une circuit modulaire : jeux d’échelles et jeux d’emplois, du doigt au corps, de l’objet à la performance, de la bague au bâtiment, du bijou à la sculpture… ces formes se déplacent et se transforment, dorénavant investies dans de multiples situations et lieux. Cette vie qui les anime alors, ces réseaux de relations qu’elles décrivent, ces formats, ces espaces et ces matières qui les modifient et les mettent en expérience, manifestent à nouveau le travail de l’art.»