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“Benoît Maire” Le fruit est défendu
à la Galerie Cortex Athletico, Paris

du 6 avril au 25 mai 2013


www.cortexathletico.com

 

 

© Anne-Frédérique Fer, le 5 avril 2013.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Benoît Maire, Not yet titled, 2013. Sérigraphie sur tissu, 130x230 cm. Courtesy galerie Cortex Athletico.
2/  Benoît Maire, Arme qui voit, 2013. Lambda print, 30x40 cm. Courtesy galerie Cortex Athletico.

 


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Interview de Thomas Bernard, directeur et créateur de Cortex Athletico,
par Pierre Normann Granier, à la galerie, le 5 avril 2013. Durée 16'53". © FranceFineArt.

 


extrait du communiqué de presse :

 

Du 6 avril au 25 mai, le nouvel espace parisien de la galerie bordelaise cortex athletico accueille une exposition inédite de Benoît Maire intitulée Le fruit est défendu, première monographie de l’artiste à Paris pensée en résonance à Weapon*, importante exposition personnelle qui lui est parallèlement consacrée à la David Roberts Art Foundation à Londres (jusqu’au 11 mai). L’exposition rassemble une quinzaine d’oeuvres : peintures, sérigraphies, photographies, sculptures, installations et objets.
Se développant sur différents médiums - de la peinture au collage, en passant par la sculpture, le film ou le livre - le travail de Benoît Maire s’appréhende globalement comme une tentative de donner forme à des systèmes esthétiques singuliers. L’artiste manipule concepts, références artistiques ou littéraires pour finalement interroger la valeur affective d’une théorie. Son oeuvre, qui ne cesse de se réarticuler, se nourrit d’un dialogue permanent avec d’autres artistes (tels Étienne Chambaud, Alex Cecchetti ou encore Falke Pisano), philosophes voire personnages fictifs.
Benoît Maire est né à Pessac en 1978. Il vit et travaille à Paris. Après des études de philosophie, il obtient son diplôme national supérieur d’expression plastique à la Villa Arson de Nice avant d’effectuer une résidence de recherche au Pavillon du Palais de Tokyo. Utilisant la philosophie, des textes historiques et des références artistiques comme point de départ à son travail, il développe une pratique polymorphe également par le biais de conférences, publications et commissariats d’exposition. Il nourrit sa réflexion sur la théorie et sa concrétisation au travers d’objets et de textes.
Lauréat du Prix Fondation d’entreprise Ricard en 2010, il a réalisé plusieurs grandes expositions personnelles, notamment à la Kunsthalle de Mulhouse en 2010 et au Frac Aquitaine en 2011. Son travail a par ailleurs été montré dans de prestigieuses institutions telles le Centre Pompidou, le Palais de Tokyo, l’Institute of Contemporary Art ou la Tate Gallery (Londres), la Fondazione Giuliani (Rome), ou encore au centre Walden Affairs (La Haye).

* Weapon est la première exposition personnelle de Benoît Maire à Londres. Elle présente des sculptures, photographies et films inédits produits pour l’occasion, dont notamment son dernier film dans lequel l’art devient une sorte de terrorisme esthétique, ainsi qu’un ensemble de sérigraphies de dix mètres de long. Elle s’articule autour de deux thèmes principaux : la confrontation entre nature et culture, et entre appareils de mesures et armes. L’exposition, dont les commissaires sont Vincent Honoré et Nicoletta Lambertucci, est produite par la DRAF avec le soutien de l’Institut Français et de Fluxus, en collaboration avec la Fondation Giuliani de Rome.

 

 

Galerie cortex athletico, une nouvelle galerie d’art contemporain à Paris
Thomas Bernard,
Fondateur et directeur de la galerie cortex athletico

Le 15 février dernier, la galerie d’art contemporain bordelaise cortex athletico a ouvert un nouvel espace à Paris, dans un ancien atelier de photographe de 110 m2, à quelques pas du Centre Pompidou. Après avoir développé avec succès la structure depuis 2003 et défendu avec ferveur une jeune génération d’artistes aujourd’hui reconnue, son fondateur et directeur Thomas Bernard est venu chercher, au sein de cette dynamique plateforme que représente Paris, de la vitesse, du frottement et de la circulation.
Le nouveau lieu a été inauguré par une exposition de sculptures et dessins du jeune artiste japonais Masahide Otani, intitulée Figures du vide et présentée jusqu’au 30 mars. Au printemps, il accueillera des oeuvres de Benoît Maire, lauréat du Prix Fondation d’entreprise Ricard en 2010. De début juin à fin juillet, les galeries de Bordeaux et Paris présenteront simultanément une exposition exceptionnelle de l’artiste allemand Rolf Julius (1939-2011), pionnier dans le domaine de la sculpture sonore.

 

Cortex athletico, histoire d’une structure dédiée à l’art contemporain
Cortex athletico a été créée fin 2003 par Thomas Bernard, sous forme d’association. En 2006, la structure change de statut et devient une galerie. Elle participe alors à Liste à Bâle, puis à la Fiac, ainsi qu’à de nombreuses autres foires : Armory Show (New York), Artissima (Turin), Art Brussels, Art Forum (Berlin), Loop (Barcelone)… En 2007, Andreas Fogarasi remporte le Lion d’Or à la Biennale de Venise. En 2008, la galerie déménage dans un espace de 1000 m2 en face du CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux. En 2010, cortex athletico fait son entrée à Art Basel. Angel Vergara représente le Pavillon belge à la Biennale de Venise en 2011. Cette même année, la galerie investit un second lieu, ouvert sur rendez-vous. Le nouvel espace à Paris est inauguré le 15 février 2013. Cortex athletico est membre du comité des galeries d’art.

L’outil spécifique que la galerie a développé depuis dix ans lui permet aujourd’hui de pouvoir accompagner de nombreux projets à travers un système d’ateliers, de production, de « showroom », de cartes blanches faites à des commissaires, et tout format autorisant la mise en vitesse d’une proposition artistique. La galerie, en tant que structure, est au service d’une démarche, et le lieu, en tant que terrain, est synonyme d’expérience. Ceci permet de développer des projets hors les murs et d’accueillir des propositions extérieures. Selon cette idée de ne pas être contraint par ses murs, sa localisation et son calendrier, la galerie déploie régulièrement des propositions à l’étranger, sous la forme d’expositions courtes. Dans le grand espace ouvert en 2008, elle présente douze expositions par an, et plus de vingt événements se sont concrétisés en collaboration avec d’autres structures et festivals artistiques. Une salle de projection a également été construite. Entre 2009 et 2012, la galerie a ainsi accueilli un programme vidéo intitulé China Girl, une sélection d’œuvres d’artistes internationaux autant émergents qu’historiques proposée par Marie Canet. En 2012, un espace permanent dédié aux archives de Rolf Julius est ouvert (consultable sur demande).