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“Ian Kiaer” article 890
au Centre international d'art et du paysage, Ile de Vassivière

du 14 avril au 23 juin 2013



www.ciapiledevassiviere.com

 

 

© Anne-Frédérique Fer, vernissage, présentation de l'exposition par Marianne Lanavère et Ian Kiaer, le 13 avril 2013.

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Légendes de gauche à droite :
1/  Ian Kiaer, UEA, Steps, 2011. Projection lumineuse, plastique, bois, mousse, Dimensions variables. Vue de l’exposition : Au loin, une île !, FRAC Aquitaine. Courtesy Alison Jacques Gallery, Londres et Marcelle Alix, Paris, © Aurélien Mole.
2/  Ian Kiaer, Bruegel project: survival balloon, 2007. Couverture de survie, sachet hermétique de paquet de céréales, Dimensions variables. Courtesy Alison Jacques Gallery, Londres, © Ian Kiaer.
3/  Ian Kiaer, Erdrindenbau project: building for Scheerbart, 2006. Feuille de plastique, peinture, maquette : plastique, carton et papier collés, Dimensions variables. Courtesy Alison Jacques Gallery, Londres, © Ian Kiaer.

 


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Interview de Isabelle Alfonsi, galeriste de Ian Kiaer,
par Anne-Frédérique Fer, à la galerie Marcelle Alix, Paris, le 30 avril 2013, durée 13'12". © FranceFineArt.


site de la Galerie Marcelle Alix : http://www.marcellealix.com/


extrait du communiqué de presse :

 

Marianne Lanavère, directrice du Centre international d'art et du paysage.

 

Pour sa première exposition personnelle en France, l’artiste britannique Ian Kiaer propose une relecture de l’architecture du centre d’art conçu par Aldo Rossi et Xavier Fabre en 1986-1988 et érigé sur l’île de Vassivière en 1989-1991.
À travers un ensemble d’oeuvres nouvelles, toutes conçues pour le lieu, Ian Kiaer revient sur la dimension visionnaire de cette architecture, dressant un parallèle entre la pensée d’Aldo Rossi et les projets utopiques d’architectes tels qu’Étienne-Louis Boullée et Claude Nicolas Ledoux au XVIIIème siècle.
Questionnant la fonction prédéfinie que chaque salle du centre d’art s’était vue attribuer à l’époque de sa conception pour répondre aux différentes phases de la vie d’une oeuvre, l’artiste rejoue les rapports entre recherche, création et transmission. Il échafaude de délicates installations dans lesquelles archives côtoient matériaux trouvés.

Dans la pénombre intérieure du « Phare » se projette en noir et blanc une silhouette expressionniste. Captée en temps réel par une caméra de surveillance, l’image est celle d’une petite maquette flottant sur le lac, inspirée de la « maison des gardes agricoles de Mauperthuis » de Claude Nicolas Ledoux.
Dans la « Nef » du Centre d’art, Ian Kiaer met à nu l’architecture en y décrochant les tubes néons – éléments non conçus par les architectes – pour les laisser pendre le long du mur. Un immense gonflable transparent reprenant la forme inversée de la charpente emplit l’espace d’air. Au sol, la matérialité du granite contraste avec l’empreinte du parquet de son atelier londonien, obtenue par frottage sur feuille d’argent. Divers éléments photographiques et picturaux, reprenant tant des architectures visionnaires que des motifs végétaux, complètent cette évocation.
Dans l’ « Atelier », I’artiste introduit à nouveau l’univers de son atelier londonien qu’il mêle à des projections de diapositives témoignant de la construction du lieu, tandis que dans la « Salle des études » il réalise au contraire son oeuvre la plus sculpturale en référence au bâtiment sphérique de Claude Nicolas Ledoux par le biais d’éléments issus de la vie quotidienne.
L’exposition se finit dans le « Petit théâtre », dont il accentue la dimension théâtrale en y plaçant face aux gradins des rouleaux de papiers déroulés tel un rideau de scène et qu’il associe à du mobilier, écrans et autres accessoires.

L’artiste :
Ian Kiaer est né à Londres en 1971 où il vit et travaille.
En France son travail a été présenté à la Biennale de Lyon (2009) et à la Biennale de Rennes (2012) ainsi que dans des expositions collectives récentes : Le vicomte pourfendu, Marcelle Alix, Paris, Champ d’expériences, Centre international d’art et du paysage de l’île de Vassivière et Au loin une île !, Fondation d’entreprise Ricard, Paris. Le MUDAM à Luxembourg expose actuellement les oeuvres de Kiaer dans L’Image Papillon, une exposition collective proposée par Christophe Gallois.

Catalogue d’exposition :
Conçue en collaboration avec l’artiste, cette édition agit comme un fragment de l’exposition. Un poster contenu dans une pochette s’accompagne d’un texte de Jonathan Lahey Dronsfield, philosophe anglais.

L’exposition et le catalogue ont reçu le soutien de Fluxus, fonds franco-britannique pour l’art contemporain, du British Council, de la galerie Alison Jacques, Londres, et de la galerie Marcelle Alix, Paris.