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“Olivier Cablat, Fouilles” Carte blanche PMU 2012
au Bal, Paris

du 24 avril au 12 mai 2013


www.le-bal.fr

 

 

© Anne-Frédérique Fer, vernissage presse avec Olivier Cablat, le 23 avril 2013.

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Légendes de gauche à droite :
1/  © Olivier Cablat, Extrait de la série Études de caractère, Hippodrome de Vincennes, 2012.
2/  © Olivier Cablat, Extrait de la série Études de caractère, Hippodromes de Marseille Vivaux, Longchamp et Cagnes-Sur-Mer, 2012.
3/  © Olivier Cablat, Extrait de la série Études de caractère, Hippodrome de Nîmes, 2012.

 

extrait du communiqué de presse :

 

« Avec sa Carte blanche, le PMU donne à de jeunes artistes la possibilité d’apporter un regard nouveau et libre sur un univers qui leur était a priori étranger. Après Malik Nejmi et Mohamed Bourouissa, Olivier Cablat a joué ce jeu avec une liberté et une subjectivité totales, à la manière d’un archéologue du présent. Son monde hippique à lui est fait d’individus, d’objets et de lieux dont l’assemblage et la « classification » sont parfois saisissants et souvent amusants. Cette troisième édition de la Carte blanche PMU, conçue avec LE BAL, nous a donné l’occasion de réunir un jury prestigieux, dont le regard exigeant nous permet d’affirmer un peu plus notre engagement dans la photographie et la création contemporaine et d’ouvrir l’entreprise à de nouveaux territoires d’exploration. »
Benoît Cornu - Directeur de la communication du PMU

 

Pour la première fois, la Carte blanche PMU sera exposée au BAL pendant trois semaines. A cette occasion, l’exposition reviendra sur les deux éditions précédentes en présentant le travail de Malik Nejmi et Mohamed Bourouissa.

Jury de la Carte Blanche PMU 2012 : Jacqueline d’Amécourt, Présidente du comité d’honneur de l’International Association of Corporate Collections of Contemporary Art, Quentin Bajac, Conservateur en chef pour la photographie au Musée d’Art Moderne de New York, Stéphane Couturier, Photographe, Diane Dufour, Directrice du BAL, Nicolas Ferrand, Collectionneur – Directeur de la publication du Quotidien de l’art, Jean de Loisy, Président du Palais de Tokyo, Philippe Germond, Président Directeur Général du PMU, Benoît Cornu, Directeur de la Communication du PMU.

 

 

Extrait du catalogue : Fouilles - Olivier Cablat aux Editions Filigranes

« La France est historiquement le pays au monde qui comporte le plus de champs de courses. Depuis 1776, plus de 250 hippodromes y ont été érigés. Notre pays est également doté de 11 778 bars PMU dans lesquels il est possible de parier simultanément et quotidiennement sur les courses de trot, de galop, de steeple-chase... Depuis l’apparition des paris en ligne, vous pouvez parier depuis chez vous avec votre ordinateur personnel ou votre téléphone portable.
Ma proposition, archéologico-expérimentale, consiste à battre et redistribuer les cartes, démonter et remonter les compartiments établis pour tenter d’entrevoir le travail du temps à l’oeuvre dans le monde visible du pari hippique.
Les systèmes dans lesquels j’organiserai la matière première (portraits, paysages, objets) utiliseront des méthodes comparables à une archéologie classique, tout en s’affranchissant de toute finalité rationnelle et scientifique, de toute volonté de rendre intelligibles les phénomènes ou les mécanismes récurrents. Il s’agira avant tout de créer un lien entre l’anecdotique et l’universel, le petit et le tout, l’intuition esthétique et le savoir scientifique. En les confrontant, je tenterai de faire naître les conditions d’existence d’une forme d’archéologie expérimentale du turfisme. » Olivier Cablat

Olivier Cablat
Diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Marseille en 2000, puis de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2003, il a ensuite travaillé comme photographe pour le CNRS en Egypte. Depuis 2004, il intervient régulièrement comme formateur en image numérique à l’ENSP d’Arles.
Fondateur de la galerie et des éditions 2600, il participe activement au développement des systèmes d’autoédition et d’autoproduction chez les artistes de la génération ‘numérique’.
Maniant le style documentaire, comme pour mieux appuyer le caractère ambigu des relations entre la photographie et le réel, il construit une oeuvre questionnant sans cesse la nature descriptive des images… Une oeuvre qui pourrait être destinée à des ethnologues du futur, et dont il s’efforce de compliquer la tâche en réécrivant sans cesse ses règles d’interprétation.