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“Liu Bolin”article 931
à la Galerie Magda Danysz, Shanghai

du 11 mai au 29 juin 2013



www.magda-gallery.com

 

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Légendes de gauche à droite :
1/  © Liu Bolin, 乌托邦, courtesy galerie Magda Danysz.
2/  © Liu Bolin, 天使, courtesy galerie Magda Danysz.
3/  © Liu Bolin, 天使2, courtesy galerie Magda Danysz.

 

extrait du communiqué de presse :

 

Liu Bolin a acquis une renommée internationale par ses performances photographiques de la série Hiding in the city dans lesquelles il se camoufle en peignant intégralement son corps aux couleurs de l’environnement qui l’entoure. Pourtant Liu Bolin est avant tout un sculpteur, il a d’ailleurs obtenu un diplôme de sculpture dès 1995 à l’université des Beaux-Arts du Shandong. A l’occasion de l’exposition à la galerie Magda Danysz du 11 mai au 29 juin 2013, Liu Bolin présente des installations monumentales totalement inédites.
Les oeuvres de Liu Bolin interrogent la place de l’individu dans la société. Camouflé dans les photographies Hiding in the city, l’individu disparait, comme devenu transparent et englouti par la ville. Liu Bolin exprime encore cet anonymat de l’homme dans des sculptures murales immenses qui prennent possession de l’espace de plus de 1000m² de la galerie. Dans l’oeuvre 乌托邦  (Utopie) l’artiste crée des silhouettes humaines, composées de centaines de chargeurs téléphoniques. Ces personnages sombres rampent sur les murs qui sont eux-mêmes envahit par les fils pendants des chargeurs. L’homme de Liu Bolin se perd dans la communication, il semble n’être plus qu’une machine au service de la société et la position animale – à quatre pattes – autant que la tête courbée de ces sculptures confirme la disparition de l’individu ravalé au rang de robot.
Les sculptures de Liu Bolin sont des installations complètes qui mêlent création plastique, son et mouvement. Une installation de 40 mètres de long anime l’espace de la galerie d’une dizaine de rubans descendants et montants depuis le plafond dans une interaction avec le public. Dans un rapport à la temporalité, en mouvement constant, Liu Bolin place la question de la mesure du temps et de l’espace au centre de sa création. L’oeuvre devient une symphonie dès lors que la musique enveloppe ces mouvements aléatoires. Ici encore le mécanisme domine et l’homme ne peut maitriser les mouvements de la machine qui constitue l’oeuvre.
Cette exposition personnelle de Liu Bolin présente un univers de l’artiste peu connu. A contrepied de ses photographies exposées en juillet 2012 à la galerie, on retrouve néanmoins dans ces oeuvres les considérations de l’artiste sur la place de l’homme dans la société. Plus encore que dans ces oeuvres précédentes, la démesure de ces installations souligne la petitesse de l’homme en tant qu’individu.