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“la chronique de Anne-Frédérique Fer”
Barter, conciergerie d’art…

Paris, le 19 décembre 2014

 

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1/  De gauche à droite : Philippe Lamy, co-fondateur / Pierre Cornette de Saint Cyr, parrain / Marion Guillot, co-fondatrice. Photographie © Leang Seng.
2/  vignette audio : Photographie © Leang Seng.

 


Barter, conciergerie d’art…



Le mardi 9 décembre 2014, en tant que rédactrice en chef de FranceFineArt, Barter m’a invité à sa Christmas Party dans le nouvel espace de la galerie Paris-Beijing, j’ai donc testé.

Créer il y a un peu plus d’un an par Philippe Lamy, ex-cadre dirigeant dans la finance, et Marion Guillot, spécialiste en gestion de projets culturels, Barter est un club d’amateurs d’art contemporain qui a pour but d’ouvrir les portes de ce monde parfois obscur…

Pour le lieu de la soirée, la galerie Paris-Beijing n’est pas une découverte. Je connais la galerie pour la suivre très régulièrement et j’avais déjà visité ce nouvel espace avec son exposition inaugurale sur la scène coréenne. Et plus globalement, circulant d’exposition en exposition depuis un peu plus de cinq ans pour FranceFineArt, j’ai appris à décrypter les codes du monde de l’art, j’ai donc assisté à la soirée en observatrice.

Pour être la plus objective possible, je me suis replongée dans le passé, avant d’être journaliste culturelle, et je me suis posée quelques questions. Quelles étaient mes attentes ? Est ce que je franchissais facilement les portes des galeries ? Lors d’une exposition dans quel état d’esprit j’étais à la fin d’une visite ? Je n’avais pas vraiment d’attentes, je n’osais pas franchir les portes des galeries et pour les expositions dans les musées, je ressortais parfois en interrogation. Selon ses fondateurs, le club est là pour répondre à toutes ces questions, combler les vides et faciliter mon parcours dans la jungle du monde de l’art contemporain.

Qu’ai-je donc observé lors de cette soirée. En arrivant, vous êtes accueillis par de jeunes gens dynamiques qui vous donnent quelques clés pour la soirée et la liste des œuvres avec les prix et le prix négocié pour les membres. Vous pouvez maintenant visiter l’exposition. Si vous avez des questions plus précises, l’équipe de la galerie est présente pour y répondre. Au bout d’un an, on sent déjà l’esprit du club, les membres commencent à se connaître, ils échangent autour d’un cocktail sur un fond musical orchestré par un DJ et le tout entouré d’œuvres. Vous pouvez également immortaliser ce moment en vous faisant photographier, ce que j’ai fait.

Pour les visites dans les musées, je n’ai pas testé mais d’après mon enquête, une équipe vous attend, il n’y a donc pas de file t’attente, une fois dans l’exposition, vous êtes pris en charge par un expert Barter qui décrypte l’exposition et répond à vos questions.

Ma conclusion, si vous êtes curieux, amateur d’art, un emploi du temps surchargé, tout sera organisé pour vous. La seule chose que vous avez à faire c’est de choisir et réserver vos événements où tout est mis en œuvre pour vous faire découvrir de nouveaux univers dans une ambiance très conviviale. Si vous êtes collectionneur, vous serez accompagnés dans vos démarches et aidés pour comprendre les codes du marché de l’art.

Évidemment ce genre de prestation à un coût, pour devenir membre et profitez des avantages de ce club, toutes les informations et ses abonnements sont sur www.barter-paris.com.


chronique-015_Barter audio
Interview de Philippe Lamy et Marion Guillot, fondateurs de Barter,
par Anne-Frédérique Fer, Paris, le 17 décembre 2014, durée 12'38". © FranceFineArt.