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“la chronique de Anne-Frédérique Fer”
VU' Collection, une alternative pour collectionner la photographie

Paris, le 8 décembre 2015

 

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Légendes de gauche à droite :
1/  VU' Collection, coffret Juan Manuel Castro Prieto. Photographie © FranceFineArt.
2/  VU' Collection, coffret Martin Chambi. Photographie © FranceFineArt.

 


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Interview de Martine Robin et Caroline Bénichou, conceptrices de VU' Collection,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 3 décembre 2015, durée 13'17". © FranceFineArt.

 


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Interview de Pierre-Olivier Deschamps, photographe et auteur d'un coffret VU' Collection,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 8 décembre 2015, durée 8'46". © FranceFineArt.
(lors de la présentation à la Librairie OFR - 20, rue du Petit-Thouars - 75003 Paris)

 


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Interview de Maia Flore, photographe et auteur d'un coffret VU' Collection,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 8 décembre 2015, durée 6'09". © FranceFineArt.
(lors de la présentation à la Librairie OFR - 20, rue du Petit-Thouars - 75003 Paris)

 


Au moment où les ventes de photographies suscitent de plus en plus d’intérêt, que le marché du livre de photographie comme celui des éditions limitées est en plein essor, VU' Collection est née de l’alliance entre l’agence et la galerie. Consacré aux photographes VU', chaque coffret, en édition limitée à 30 exemplaires, réunit sept tirages fine art pigmentaires originaux format 18 x 24 cm réalisés sous la supervision de l’artiste, accompagnés d’un certificat d’authenticité signé et numéroté.

Il n’y a donc pas de favoritisme, les photographes sont tous à la même enseigne et c’est l’objet “coffret” qui forme l’unité de VU’ Collection. Il se présente comme un écrin. La boîte est de couleur “gris neutre” et c’est sur le couvercle aimanté que le titre VU’ Collection est inscrit.

Quand on soulève le couvercle, on y découvre d’abord le certificat d’authenticité du coffret, avec le nom du photographe, sa signature et le numéro de l’édition. Puis intercalées de feuilles de papier de soie qui protègent les tirages, on découvre enfin les 7 photographies qui forment l’ensemble. De manière délicate, en soulevant chaque feuille de papier de soie, on rentre dans l’intimité du travail de chaque photographe.

Par l’ensemble des photographes proposés, VU’ Collection s’adresse à tous les publics, à toutes les sensibilités, aux collectionneurs avertis, aux amateurs éclairés, aux nouveaux publics qui, grâce au prix étudié de ces coffrets (580 euros), pourront accéder à la photographie d’auteur et faire leurs premiers pas de collectionneur.

Libre aux futurs collectionneurs de laisser les tirages dans son coffret comme un objet unique et précieux ou d’en extraire pour les accrocher aux murs.




Depuis son lancement en avril 2015, VU’ Collection propose 13 coffrets :

Lorenzo Castore
 : Present Tense
Present Tense rassemble des photographies glanées depuis des années dans ses voyages ou son quotidien. Lancinantes et furtives à la fois, ces images évoquent plus qu’elles ne décrivent. Et si, à première vue, elles viennent composer un ensemble disparate, à bien y regarder – au-delà de l’étalement dans le temps et de l’éclatement des sujets – elles se condensent dans une intensité émotionnelle, presque convulsive.

Juan Manuel Castro Prieto : Oniricas (Oniriques)
Les photographies sélectionnées sont particulièrement représentatives de l’oeuvre de cet artiste connu et reconnu dans le monde entier : animées de flous troublants obtenus grâce à son exceptionnelle maîtrise de la lumière et de la technique des jeux de focales. Oniricas, ce sont bien des images de rêve, comme autant d’apparitions et d’éblouissements sur la surface sensible de la photographie.

Martin Chambi : Studio
Si les images de Chambi « le plus prestigieux des photographes indo-américains du XXe siècle » sont une captivante mine d’informations sur le Pérou des années 20/30, elles n’ont rien de pittoresque. Elles révèlent, au contraire, le parcours sensible d’un artiste qui, loin de l’effervescence artistique de l’Occident, sut constituer une oeuvre singulière exceptionnelle dont voici sept pièces majeures réalisées dans son célèbre studio de Cuzco.

Pierre-Olivier Deschamps : Samaritaine
C’est avec un sens aigu et irréprochable de la composition, de la lumière et de la couleur, que Pierre-Olivier Deschamps porte un regard étonnant sur les bâtiments en friches de la Samaritaine, désaffectée. De l’architecture Art Nouveau aux confins insoupçonnés des sous-sols, par la magie de ses points de vue, il nous entraîne dans un parcours privilégié à la découverte d’un lieu mythique. Par delà l’exploration du lieu, ses images interrogent la couleur et la composition dans l’approche photographique de l’architecture et de l’espace.

Bertrand Desprez : les champs lumineux
Les photographies sélectionnées ici sont proches de l’abstraction, par le dépouillement des formes et l’économie de l’expression ; des images qui jouent des lignes, des reflets, des ombres et des lumières. Presque immatérielles, elles semblent incarner l’essence de la photographie : une écriture de la lumière. Dans cette série, Bertrand Desprez s’attache à extraire des éléments les plus quotidiens une part d’enchantement et de variations poétiques.

Maia Flore
Talentueuse jeune photographe à la créativité sans limite, elle construit son univers photographique avec une immense liberté ; se mettant régulièrement en scène dans ses photographies, elle transfigure la réalité et développe une iconographie du surréel. Chaque proposition visuelle est une expérience, tantôt celle de la coïncidence, de l’absurde, du jeu, du mystère… tantôt celle de la lumière, de la Nature, de l’aventure.

François Fontaine : Silenzio !
Silenzio ! est un travail photographique chromatique et onirique sur le cinéma où glamour et suspens rivalisent ; une réflexion sur la mémoire, le rêve et le fantasme, sur les émotions et les interrogations que les images de films, hors contexte et détournées, font naître. Comme un hommage au 7e art, cette série a été exposée pour les 100 ans de la Leica en Allemagne (2 expositions collectives), puis à Paris, Los Angeles et Bruxelles.

Stan Guigui : Bolero Bogotano
Bolero Bogotano est une galerie de portraits pittoresques de ces ménestrels d’un autre temps que sont les Mariachis qui font partie du folklore colombien : des musiciens qui animent les évènements de la vie (enterrements, mariages, naissances…). Entre art contemporain et photojournalisme, Stanislas Guigui, anticonformiste engagé, obsédé par le « monde d’en bas » peuple son univers de personnages baroques et felliniens.

Steeve Luncker : Dans la ville la plus froide du monde
La ville de de Yakoukst, au nord de la Sibérie, vit sous des températures extrêmes, noyée dans un blanc cotonneux de brumes froides, ne laissant passer qu’un peu de lumière solaire. Seules d’épaisses et sombres silhouettes, des fantômes lointains émergent ici et là et composent le décor surréaliste de ce surprenant travail de Steeve Iuncker qui interroge de façon inlassable, radicale, politique au vrai sens du terme, la fonction de la photographie.

Pierre-Elie de Pibrac : In Situ
Par sa relation privilégiée à l’Opéra de Paris et à ses acteurs, Pierre-Élie de Pibrac, jeune photographe de talent, a capté la grâce et l’énergie, la délicatesse et la puissance des corps comme la magie du lieu. Si la danse est un sujet récurent dans l’histoire de la photographie, c’est avec un regard inédit qu’il a exploré ce sujet mythique son approche subjective des émotions scéniques lui a permis de réaliser une intense transcription visuelle et plastique.

Serge Picard : Aux bords du monde
Dans les photographies de Serge Picard, les étendues s’organisent et se déploient autour de l’horizon, les espaces sont indéfinis. Les images épurées, énigmatiques et hors du temps de cette série semblent rejoindre la peinture de marine tout en la renouvelant. Réalisées à la chambre au négatif Polaroïd, dont le cadre bien défini permet, comme il le dit, de « bloquer l’histoire », de la mettre en scène comme les rideaux d’un théâtre délimitent la représentation d’une dramaturgie.

Paolo Verzone : cadets
Paolo Verzone a sillonné l’Europe pendant 5 ans pour réaliser les portraits,à la fois espiègles et respectueux, de jeunes officiers, cadets des vingt plus grandes académies militaires du vieux continent qui ont – fait exceptionnel – accepté de lui ouvrir leur portes. Paolo Verzone partage sa photographie entre portraits et reportages. Il est de ces photographes inclassables qui préfèrent le temps de la pause à l’urgence de l’instant.

Guillaume Zuili : Los angeles, smoke & mirrors
A la recherche de la mythique LA, Guillaume Zuili, qui se consacre depuis quelques années à l’exploration des univers urbains, n’a trouvé qu’une ville sans mémoire et décide de la réinventer. Par son utilisation subtile du sténopé, il efface le réel, provoque un surgissement de l’invisible et obtient des matières, des formes, sans netteté ; et c’est sa maîtrise, tout aussi aboutie du tirage, qui leur apporte couleurs et noirs profonds, lumières et relief.


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