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Livres

 

“L'Iconoclaste” Récit de Boris Martin
L’histoire véritable d’Auguste François, consul, photographe, explorateur, misanthrope, incorruptible et ennemi des intrigants
les éditions du Pacifique

 

www.leseditionsdupacifique.com
augfrancois.chez-alice.fr

 

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légendes de gauche à droite
1/ Couverture de L’Iconoclaste, de Boris Martin aux éditions du Pacifique. ( En haut : Le consul d’Auguste François en 1903 à Yunnanfou, aux côtés du général Sou – vêtu d’un manteau en zibeline, la tenue d’hiver des mandarins militaires. En bas : Barque sur le Si-Kiang. Kouang-Si ).
2/ Portrait de Boris Martin. Photo © Anne-Frédérique Fer.
3/ Auguste François avec un des gardes du consulat. Yunnanfou, 1901. © Association Auguste François – Paris.
4/ La foule sur la berge à l’arrivée des Européens à Lieou-Tcheou-Fou, Kouang-Si, 1898. © Association Auguste François – Paris.
5/ Kouei-Tcheou (Guizhou, 1899) : Repiquage du riz. © Association Auguste François – Paris.

 


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Interview de Boris Martin,
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 16 mai 2014, durée 17'09". © FranceFineArt.

 



Lorsqu’en février 1886, Auguste François embarque à bord du Melbourne, il ignore que son existence va basculer. Durant vingt ans, ce consul promis à une belle carrière va parcourir le monde d’un pas volontaire, menant une vie de diplomate-vagabond, s’improvisant explorateur pour la Société de géographie, armé d’un appareil-photo et d’un caractère bien trempé. Misanthrope plus à l’aise en forêt qu’en société, curieux des peuples rencontrés et hostile aux intrigants de tous bords, il ne tarde pas à payer le prix d’une intransigeance inflexible et parfois coupable.

Dépêché en Indochine puis au Paraguay – après un intermède dans le Paris de la Belle Époque –, c’est en Chine, entre 1896 et 1904, qu’il donne la pleine mesure de son tempérament. Là, il s’oppose à Paul Doumer, tout puissant gouverneur de l’Indochine et futur président de la République, bien décidé à construire le chemin de fer du Yunnan au risque d’une guerre avec la Chine. Là, il soutient un siège de 14 jours dans son consulat pour sauver la vie de ses compatriotes. Et là encore, il réalise des expéditions inédites qui lui permettent de cartographier des zones jusqu’alors inexplorées.

« Pour moi, l’idéal consiste à vivre à ma guise, et à ne pas m’enliser dans la banalité. Vivre d’action, et puis, le moment venu, souffler ma chandelle en souhaitant le bonsoir à la compagnie. » De ce serment, Auguste François aura fait sa vie, illustrée ici par ses photographies – parmi les premières de cette région d’Asie – et de ses correspondances. Le récit témoignant d’une époque épique autant que d’une destinée unique.




Cet ouvrage a été réalisé avec le concours de l’Association Auguste François. Créée à Paris en 1990, l’Association Auguste François (A.A.F.) s’est donné pour but de faire connaître le personnage d’Auguste François. Elle a ainsi entrepris le recensement, la sauvegarde et la publication de son œuvre. L’association conserve une partie importante de ses écrits et de ses photos. L’A.A.F. est notamment à l’origine de la publication de l’ouvrage Le Mandarin blanc. Souvenirs d’un consul en Extrême-Orient 1886-1904, L’Harmattan, 2006 (textes rassemblés et présentés par Pierre Seydoux) Pour plus d’informations sur l’A.A.F. : http://augfrancois.chez-alice.fr

À l’occasion de la parution du livre L’Iconoclaste, la galerie des Éditions du Pacifique organise, avec le soutien de l’Association Auguste François, une exposition des photographies prises en Chine par le consul entre 1896 et 1904.
Du 7 mai au 27 juin 2014 - 5, rue Saint-Romain, 75006 Paris




Boris Martin
est l'auteur de nombreux essais, récits et fictions, traduits dans plusieurs langues. Il a notamment publié Hong Kong, un parfum d’éternité (Elytis, 2010), Chronique d’un monde disparu (Seuil, 2008) et « C’est de Chine que je t’écris… » (Seuil, 2004).


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