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Livres

 

“Sei” Photographies de Yuriko Takagi

éditions Xavier Barral

 

www.exb.fr
exb.fr/fr/159-sei.html
yurikotakagi.com/

 

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légendes de gauche à droite
1/ Couverture de Sei Photographies de Yuriko Takagi aux éditions Xavier Barral. © Yuriko Takagi / Éditions Xavier Barral
2/ Portrait de Yuriko Takagi. Photographie © Anne-Frédérique Fer.

 


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Interview de Yuriko Takagi
par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 12 novembre 2014, durée 15'45". © FranceFineArt.
(avec l'aimable traduction de Yseult Chehata pour les Éditions Xavier Barral)

 



La photographe japonaise Yuriko Takagi nous invite dans cet ouvrage à un voyage au coeur du végétal, dans l’univers étrange des plantes à peine écloses, pas encore livrées à notre regard, à notre entendement. En japonais, le mot Sei se prononce de la même manière mais offre une multitude de sens. Face à cette mise en abîme d’une signifiance qui se délite répondent 28 boutons de plantes en devenir qui dessinent une constellation de mondes mystérieux, ne délivrant jamais ce qu’ils sont. Ce travail est également exposé pour la première fois à la Galerie Lazarew (http://www.galerie-lazarew.fr/), à Paris, du 13 novembre au 27 décembre 2014, avant d’être présenté à Bruxelles en 2015.


Sei
Une même prononciation, un même mot de la langue japonaise, mais 28 caractères kanji offrant une multitude de sens : étoile, voix, bleu, sexe, énergie, mort, trahison, quiétude, pureté… La photographe Yuriko Takagi ouvre la boîte de Pandore au fil de ses 28 boutons de plantes photographiés en plan serré, en noir et blanc. Que donne-t-elle à voir ? Fleurs de chair ou végétales ? Le regard se perd dans ces boutons qui évoquent autant de mondes mystérieux et revêtent donc des sens divers. Pétales striés, pliés, pistils duveteux, étamines soyeux, pédoncules âpres, aigrettes laineuses… Est-ce des fleurs, des sexes féminins, des morceaux de taffetas froissés, des papiers de soie soufflés ? Les sens se réveillent : tactilité, vertige, mondes sourds, sombres ou lumineux, la photographe nous plonge aux frontières du connu pour une mise en abîme de la compréhension et de la perception. Ses images révèlent ce qui est caché, bouscule notre appréhension du monde. Elles nous tendent un miroir, où nous voyons, projetons, nos désirs inconscients ; elles racontent la pluralité du monde.


Yuriko Takagi
Née à Tokyo en 1951, Yuriko Takagi a étudié le graphisme à l’université de Musashito au Japon et le stylisme à Trent Polytechnic en Grande-Bretagne. Elle a toujours partagé son travail photographique entre des séries pour des grands noms de la mode, publiées notamment dans le livre Pleats Please Issey Miyake, et des projets plus personnels (The Birth of Gravity, Confused Gravitation, Nus Intime). Son approche très humaniste et son intérêt pour le corps en mouvement dans l’espace révèlent un regard intimiste, fasciné par l’immersion du corps dans la nature. Ses photographies sont régulièrement exposées au Japon et en Europe et figurent dans les collections de grands musées, comme celles du Musée national d’Art moderne de Tokyo ou du Shangai Museum.


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3/ vue de l’exposition Sei de Yuriko Takagi à la Galerie Lazarew, Paris. © FranceFineArt.
4/ 5/ Extrait de Sei, Yuriko Takagi (Éditions Xavier Barral, 2014). © Yuriko Takagi / Éditions Xavier Barral.