extrait du communiqué de presse :
Les « anges stagiaires » : c’est ainsi que Victor Hugo désignait les humains, anges en apprentissage au cours de leur passage terrestre. Ici, Rafail, exilé à Paris, n’a plus d’autres certitudes que ses désirs, essaye d’échapper aux choix que son destin lui impose.
Rafail, alias René Goldenblat, trente-cinq ans, issu de l’émigration russo-juive, vit à Paris où il est doctorant en histoire. Déraciné, il sabote progressivement tout ce qui le mène vers une vie adulte installée : ses origines, ses amours, son gagne-pain, sa thèse. Jusqu’au jour où il rencontre la photographe Irène qui est son alter-ego aggravé : son déracinement à elle est un refus de s’incarner. Le désir de la sauver et l’échec de cette dernière entreprise lui feront comprendre sa condition et entreprendre le premier pas vers le lieu où il veut vivre vraiment : la langue française et la littérature.
Roman, autofiction, fable sur l’adolescence attardée (qui pourrait bien aussi être une allégorie de l’exil, terrestre, même), déclaration d’amour à la France et à sa langue… : Olga Medvedkova tisse avec talent, délicatesse et force, un magnifique ouvrage sur ce qui lie le déracinement et l’angélisme, deux discrètes caractéristiques éminemment humaines.
[communiqué de presse] – parution du roman : novembre 2017
Olga Medvedkova est historienne de l’art et écrivain. Née à Moscou, elle vit en France depuis bientôt trente ans et choisit d’écrire en français. Directrice de recherche au CNRS, elle est auteur de nombreux ouvrages d’histoire de l’art, essais, nouvelles et contes. Son premier roman L’éducation soviétique (Alain Baudry & Cie.) a été remarqué par la presse et a obtenu le prix Révélation 2014 de la SDGL. En 2017, elle a reçu le prix Lequeux de l’Institut de France.
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