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“Noces ou les confins sauvages” Photographies d'Hélène David

sun/sun éditions

www.sunsun.fr
helenedavidphoto.com

Légendes de gauche à droite :
1/ Couverture de Noces ou les confins sauvages d’Hélène David. © Hélène David/Picturetank. © sun/sun – 2017.
2/ Portrait de Hélène David. Photographie © Anne Loubet.

extrait du communiqué de presse :

"Et, pour qu'aucune partie du monde ne fût frustrée de sa part d'êtres vivants, les astres occupent la plaine céleste, en compagnie des dieux pourvus d'un corps ; les poissons aux luisantes écailles établirent leur demeure dans les ondes, la terre s'appropria les bêtes encore sauvages, l'air mobile, les oiseaux". Ovide, Les Métamorphoses

Noces ou les confins sauvages est un récit contemporain aux frontières du réel et du merveilleux. Au fil des pages, la photographe Hélène David propose une traversée du littoral méditerranéen, comme un prolongement de l'intime et du familier, mais aussi un lieu de surgissement possible pour le fantastique et les mythologies ; une plongée qu’elle partage avec le poète Donatien Garnier et le duo de graphistes formé par Gildas Secretin et Alexandre Rivault. Céline Pévrier publie ce travail au sein des éditions sun/sun, fait le pont entre le fond et la forme, cherchant à traduire en volume l'intention éditoriale. Ici, le livre est pensé comme un corps, les formes jouent avec le relief du papier et chaque élément est choisi pour "faire signe".

Noces invite le lecteur à une exploration du littoral des calanques, perçu comme espace de dialogue entre la mer, les bêtes et les hommes. C’est l’histoire d’un devenir commun, enchanté et vulnérable. Aux portes de la ville, Marseille, les corps se déploient au contact des éléments, entrent en relation avec le vivant non humain, consentent à devenir perméable au sauvage. S’ouvre alors un monde de sensations, de perceptions, d’expériences sensorielles, où le corps, plus vivant, plus présent, s’engage dans une relation « au-delà de l’humain » avec les êtres visibles et invisibles qui l’entourent.