Légendes de gauche à droite : 1/ Anne-France Abillon, Tisseuses de mondes - le tissu du réel / 4 , boite lumineuse, 39 X 26,5 cm. © Anne-France Abillon. 2/ Anne-France Abillon, Au dessus du vide, dessins de paysage mentaux, crayon papier et stylo bille, 7 X 15 cm. © Anne-France Abillon. 3/ Anne-France Abillon, Tisseuses de mondes - le tissu du réel / 1, tirage pigmentaire sur papier Gampi, 34 X 25,5 cm et 101 X 70 cm. © Anne-France Abillon.
|
Aborder le vivant…
Cela fait très peu de temps que j’ai découvert le travail d’Anne-France Abillon. C’était à la fin de l’été, début septembre, lors de l’exposition Tisser le temps à la galerie Sit Down. Tout de suite, mon regard est devenu interrogateur. Je savais que les œuvres présentées étaient des photographies, mais je me suis laissée “piéger” par l’écriture plastique de l’artiste.
Je me souviens de ma première question “Et donc, vous travaillez avec de l’encre, des projections d’encre que vous appliquez sur le papier à l’aide d’un pinceau”. La réponse d’Anne-France Abillon fut “Non, ce sont des photographies”.
Le travail d’Anne-France Abillon interpelle. Par le choix du cadre et du hors-cadre, par le choix du vocabulaire, fragment par fragment, une poésie se dessine. La nature en est le sujet principal. L’artiste nous propose une construction, déconstruction, réparation, un récit de l’origine où tout est lien. Un récit qui met en lumière ce qui est caché, ce qui demande à être révélé.
Anne-Frédérique Fer
|