Légendes de gauche à droite : 1/ Myriam Boulos, Nightshift 4, 2015. © Myriam Boulos. 2/ Nadim Asfar, Where I End and you Begin, projet en cours. © Nadim Asfar. 3/ Dalia Khamissy, The Missing of Lebanon, 2010. © Dalia Khamissy.
|
extrait du communiqué de presse :
commissariat : Gabriel Bauret, commissaire général Hanna Boghanim, commissaire associée
L’Institut du monde arabe (IMA) et la Maison Européenne de la photographie (MEP) s’associent de nouveau pour présenter la troisième édition de la Biennale des photographes du monde arabe contemporain qui ouvrira ses portes au public du 11 septembre au 24 novembre 2019.
Fort de l’intérêt manifesté par les nombreux visiteurs des expositions en 2015 et 2017, mais aussi de l’accueil très positif que la presse française et internationale a réservé à ces manifestations, les deux institutions impulsent l’exploration de la création photographique dans cette région du monde. Ainsi, neuf lieux d’expositions sont impliqués dans le projet et se répartissent sur un territoire qui s’étend de l’IMA à la MEP, et sur ce parcours figureront la Cité Internationale des Arts, la Mairie du 4e arrondissement ainsi que plusieurs galeries : Galerie XII, Agathe Gaillard, Clémentine de la Féronnière ainsi que Basia Embiricos. Comme lors des éditions précédentes, les expositions ont pour vocation de porter un éclairage sur le monde arabe contemporain tout en privilégiant la démarche artistique. En 2019, les travaux de 47 artistes contemporains de toutes origines seront réunis et mis à l’honneur.
Les expositions :
Institut du monde arabe - Liban réalités & fictions du 11 septembre au 24 novembre
Les années de guerre civile au Liban (1975-1990) ont profondément marqué les photographes. Le besoin d’entretenir la mémoire d’un patrimoine architectural perdu et de montrer les stigmates du conflit semblait au coeur de leurs préoccupations artistiques. Certains travaux actuels en conservent la mémoire mais une nouvelle génération s’est détachée de cette voie pour aborder des thématiques inédites. Créateurs reconnus, ou encore peu montrés en France, ces photographes participent d’une effervescence artistique qui transparaît au fil du parcours de l’exposition.
Maison Européenne de la photographie - Carte Blanche à Hassan Hajjaj du 11 septembre au 17 novembre
La MEP présente la première rétrospective en France de l’artiste anglo-marocain Hassan Hajjaj, en lui donnant carte blanche pour investir la totalité de ses espaces. À l’occasion de l’exposition, Hassan Hajjaj offre lui-même carte blanche à deux artistes marocaines qu’il invite successivement à présenter leur travail au sein du Studio de la MEP : Zahrin Kahlo (11.09-13.10) et Lamia Naji (18.10-17.11).
Cité Internationale des Arts - Hakawi / Récits d’une Egypte contemporaine du 11 au 28 septembre
L’Egypte est un pays qui a été beaucoup photographié, et ce largement depuis le début du XXe siècle, voire la fin du XIXe siècle. Ces images, nombreuses, ont nourri l’imaginaire occidental et nous les portons tous d’une manière ou d’une autre inscrites en notre esprit. « Ici, avec cette exposition, nulle trace d’exotisme ou d’orientalisme. Ces jeunes photographes, sept femmes et neuf hommes âgés de 20 à 30 ans, nous donnent à regarder « au-delà des apparences ». Ce qu’ils nous donnent à voir à travers leurs « hakawi », leurs récits, c’est une Egypte extrêmement contemporaine traduisant le quotidien de ces femmes et de ces hommes fait de combats et d’espérances. » Diane Augier et Bruno Boudjelal, commissaires de l’exposition.
Mairie du 4e arrondissement de Paris - Aller, retour du 11 septembre au 16 novembre
Depuis 2014, Lynn S.K. retourne régulièrement sur les lieux de son enfance en Algérie et raconte, à travers sa démarche de photographe, une expérience personnelle liée à sa double culture : née en Algérie en 1986, réfugiée en France avec ses parents en raison du terrorisme qui ensanglante son pays dans les années 1990.
Galerie Agathe Gaillard - Le don du 11 septembre au 19 octobre
L’exposition de Giorgia Fiorio, présentée à la Galerie Agathe Gaillard, est une réflexion autour de la figure humaine et une exploration de la notion de Don à travers l’espace-temps de rituels pour une part liés à l’islam.
Galerie Clémentine de la Féronnière - Du Maroc du 11 septembre au 9 novembre
La galerie Clémentine de la Féronnière, présente à l’occasion de la Biennale le travail de trois photographes : FLORE, Marco Barbon et Adrien Boyer. Chacun d’entre eux perçoit à sa manière l’influence de l’Orient, appliquée à un même territoire : le Maroc.
Galerie Graine de photographe - Ain Diab ou la source des loups du 11 septembre au 17 novembre
La série « Ain Diab ou la source des loups » décrit l’évolution de la société marocaine, observée à travers le prisme religieux. Née au Maroc, la photographe Karen Assayag a vu le pays changer, surtout ces 5 dernières années.
Galerie Basia Embiricos
Beyrouth ou le silence des dieux du 10 au 30 septembre 2019
Le salon de musique – Alep du 07 au 10 novembre 2019
Galerie XII - Un orient alors en paix du 11 septembre au 31 octobre
Syrie, Yémen, Egypte, Jordanie : ces pays offraient au voyageur occidental des pérégrinations initiatiques, une immersion dans des lieux imprégnés de civilisations millénaires.
|