Légendes de gauche à droite : 1/ Aline Morvan, Les Affinités, 2017. Moulage, porcelaine poreuse, vin rouge, Dimensions variables. Photo ©Thomas Maisonnasse. 2/ Camille Juthier, Flow era, 2018. Verre soufflé, 80 x 60 x 50. 3/ Eléonore Deshayes, Les belles solitaires, 2018. Huile et mine de plomb sur toile, 116 x 180 x 3 cm.
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extrait du communiqué de presse :
Commissariat : Ami Barak & Marie Gautier, direction artistique
Le Salon de Montrouge, véritable tremplin de promotion des artistes émergents, constitue un événement culturel majeur qui attire de nombreux découvreurs à l’affût de nouveaux talents de l’art contemporain.
Ce 64ème « millésime » offre l’opportunité d’appréhender l’énergie foisonnante de la création en France. L’exposition révèle à côté des artistes récemment diplômés, venant de l’ensemble du pays, des personnalités d’horizons culturels divers, comme en témoigne la présence de créateurs venus du reste de l’Europe, d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique.
Témoin de son temps, le Salon de Montrouge rend compte de l’état de l’art aujourd’hui : un monde aux horizons pluriels mais aussi une communauté plus paritaire, où les artistes femmes sont davantage présentes et mieux valorisées.
Dans la lignée des années précédentes, nous avons souhaité renouveler le principe de l’exposition collective. Les oeuvres sont mises en résonance grâce à une agrégation de projets qui assure une visibilité et une compréhension optimales des travaux, tout en valorisant les différentes approches formelles et conceptuelles.
Vincent Le Bourdon, qui signe à nouveau la scénographie, a imaginé une suite d’espaces modulaires, destinés à accueillir chaque projet artistique et répartis en quatre territoires : Ce que nous sommes ensemble et ce que ne sont pas les autres ; Le laboratoire des contre-pouvoirs ; La forme contenue ou le contenu impliqué ; La réalité rattrapée par le réel.
La scénographie crée ainsi des parcours ouverts par l’intermédiaire de percées et de perspectives offrant divers points de vue, plusieurs itinéraires et de nombreux possibles. De même, nous avons renouvelé notre confiance aux designers graphiques Atelier Baudelaire et GeneralPublic, pour valoriser et consigner la mémoire de cet événement.
Enfin cette année, la photographie est à nouveau mise à l’honneur dans l’espace public de la Ville de Montrouge avec une exposition d’images issues de la commande publique Les Regards du Grand Paris portée par les Ateliers Médicis en coopération avec le Centre national des arts plastiques.
Ami Barak & Marie Gautier, Directeur.trice artistiques
La 64e édition – le parcours
Pour cette 64e édition, 52 artistes originaires de 12 pays différents se partageront les 1500 m2 du Beffroi, bâtiment d’exception de la ville de Montrouge datant des années 1930. Parmi eux, 31 femmes, soit 60% de la totalité des artistes, un chiffre symbolique pour toute l’équipe du Salon, qui a toujours été attentive à la question de la parité.
Le parcours se dessinent en 4 grands chapitres qui découperont les espaces d’expositions aménagés par le scénographe Vincent Le Bourdon. Le grand public pourra y découvrir en accès libre une multiplicité de propositions artistiques : photographies, peintures, sculptures, dessins, vidéos, performances et installations.
#1. Ce que nous sommes ensemble et ce que les autres ne sont pas Les artistes de cette partie s’intéressent à des questions sociales et sociétales, par le prisme sociologique et anthropologique mais aussi historique et fictionnel. Ils interrogent les notions de groupe, de vivre en communauté ainsi que celles de minorité et/ou de diversité. Il est ici question d’explorer ce qui relève de l’humain, de ses identités - individuelle, collective, rêvée ou fantasmée, conditionnée ou stigmatisée - de ses comportements et de son existence. Acteurs ou témoins, ils rendent compte des interactions à l’oeuvre et des codes qui définissent nos relations dans le monde contemporain.
#2. Le laboratoire des contre-pouvoirs Ici les artistes sont des expérimentateurs. Ils testent, accommodent, fabriquent par assemblage. Ils poussent toujours plus loin les limites du faisable. Leur atelier est un laboratoire où tout peut devenir sujet à expérience. Les matières s’accumulent, se modifient, suintent, migrent d’un support à l’autre. Ils créent des machines célibataires, questionnent les notions de finalité, détournent les objets du quotidien pour leur donner un nouvel élan. Certains endossent la figure du vieux sage ou du conteur et nous invitent à expérimenter le monde, à le déconstruire et le parfaire. Ici tout s’invente, tout se permute, tout se transforme.
#3. La forme contenue ou le contenu impliqué L’un des buts recherchés de la création est la conception de nouvelles formes. De tout temps, les artistes ont adopté des techniques actuelles, dans une quête perpétuelle afin d’enrichir le vocabulaire existant. Celle-ci génère des potentialités formelles inédites. Entre tradition et innovation, les artistes demeurent chercheurs dans leur propre champ. Ils questionnent les matières, renouvellent, recyclent et expérimentent. L’art se ressource ainsi et propose une constante régénération des partis pris formels et conceptuels.
#4. La réalité rattrapée par le réel Les artistes réunis dans ce chapitre s’intéressent au réel. Certains puisent dans le répertoire d’éléments issus du quotidien, qu’ils fantasment, détournent et transforment. D’autres prélèvent des souvenirs ou des échantillons d’une géographie imaginaire. Ils donnent à voir les contours du réel par l’intermédiaire du documentaire, de la satire ou du rêve. Mais les limites qui en découlent ne sont pas nécessairement celles de notre planète, l’espace deviendrait ainsi la projection d’un réel, objet d’étude et d’observation, extensible au-delà du quotidien. Et là où tout ce qui s’observe, se raconte et se détourne, devient tangible.
Les artistes de la 64e édition : Elsa Abderhamani / María Alcaide / Charlie Aubry / Sabrina Belouaar / Thomas Benard / Quentin Blomet & Louise Mervelet / Flora Bouteille / Aïda Bruyère / Elvire Caillon / Traian Cherecheș / Pauline Cordier / Eléonore Deshayes / François Dufeil / Rémi Duprat / François-Noé Fabre / Marie Glaize / Amandine Guruceaga / Arthur Hoffner / Alex Housset / WORD / Ellande Jaureguiberry / Camille Juthier / Raphaëlle Kerbrat / Charlotte Khouri / Emmanuel Le Cerf / Pauline Lecerf / Rosanna Lefeuvre / Guillaume Mazauric / Eva Medin / Aline Morvan / Ioanna Neophytou / Jean-Julien Ney / Chrystele Nicot / Antoine Palmier-Reynaud / Nefeli Papadimouli / Francis Raynaud / Han Ren / Alexandra Riss / Madeleine Roger-Lacan / Camila Salame / Camille Sauer / Chloé Serre / Yawen Shih / Mathilde Supe / Oussama Tabti / Maxime Testu / Adrien van Melle / Camille Varenne / Floryan Varennes / Maxime Verdier / Marine Wallon / Zohreh Zavareh / Radouan Zeghidour
Les lauréats du 64e Salon de Montrouge sont : Aïda Bruyère : Le Grand Prix du Salon - Palais de Tokyo Oussama Tabti : Le Prix des Beaux-Arts de Paris Zohreh Zaverah : Le Prix du Conseil départemental des Hauts-De-Seine Arthur Hoffner : le Prix ADAGP « Révélation Arts Plastiques » Alexendra Riss : Prix Kristal Ioanna Neophytou : Prix Tribew Camille Juthier : Prix des Ateliers Médicis François Dufeil : Résidence à Moly-Sabata Pauline Lecerf : Production orange rouge
www.salondemontrouge.com/1009-les-prix-du-64e-salon-de-montrouge.htm
Archives FranceFineArt.com :
retrouvez l’article de la 63e édition du Salon de Montrouge du 28 avril au 23 mai 2018
https://www.francefineart.com/index.php/agenda/14-agenda/agenda-news/2758-2406-salon-montrouge
retrouvez l’article de la 62e édition du Salon de Montrouge du 27 avril au 24 mai 2017
http://www.francefineart.com/index.php/agenda/14-agenda/agenda-news/2420-2148-salon-montrouge-62e
retrouvez l’article de la 61e édition du Salon de Montrouge du 4 au 31 mai 2016
http://www.francefineart.com/index.php/14-agenda/agenda-news/2069-1883-le-beffroi-salon-montrouge
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